« Si on nous l’avait dit » de Laura Trompette

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Résumé :
Dans sa Corrèze natale, Alice Perret rêve de jours moins monotones, tout en acceptant avec bienveillance sa routine dans la ferme familiale. Elle mène en réalité une double existence : si Alice n’est personne dans sa campagne, elle est quelqu’un en ligne. L’arrivée impromptue de Nolan Sharp, businessman anglais en vadrouille dans l’hexagone, va renverser l’ordre établi. En l’espace de vingt-quatre heures, un événement tragique va rapprocher ces deux êtres qui n’étaient en rien prédisposés à se connaître, encore moins à s’attacher…

 ★ Merci aux Editions JC Lattès, Collection &moi pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

J’étais curieuse de découvrir cette romance, n’ayant pas lu les précédents romans de l’auteure, c’est le résumé et une belle couverture qui m’ont attiré. Une fois commencée, elle se dévore plutôt assez rapidement. Laura Trompette nous propose ici une romance toute en légéreté, j’ai apprécié ma lecture.

J’ai savouré la balade, oui car l’auteure nous emmène en Corrèze et cette petite virée à la campagne, pour moi qui suis citadine m’a été bien agréable. C’est chez Alice que nous nous rendons, dans la ferme familiale. Alice est une jeune femme de 22 ans qui travaille avec ses parents et son frère, ce travail n’est pas réellement un choix mais les études coûtant chères, elle a du se résoudre à continuer d’aider ses parents.
Alice rêve toutefois de bien des choses que seule la ville peut lui apporter, c’est l’arrivée d’internet et d’un ordi qui lui auront permis de se rattacher à cette touche de modernité qu’apporte la ville ! Alice est bien une fermière, mais une fermière qui aime la mode et fait attention à sa personne, pas question de finir par ne plus ressembler à une femme.

C’est l’arrivée impromptue d’un homme devant leur ferme, en panne d’électricité, plus de pile sur la batterie de sa voiture de location, qui va alors changer le court paisible de sa vie. Nolan est un citadin, un londonien qui ne parle pas français, en visite touristique en France pour découvrir la route des vins, c’est un heureux hasard qui la menait jusqu’elle.
Ce sont les cours d’anglais qu’elle prend pour passer un diplôme par correspondance, qui lui permettront de dialoguer avec lui ou tout du moins au départ de traduire les échanges qu’il peut avoir avec sa mère.

Alice sera très distante avec lui au départ, ne voyant en lui que le pauvre citadin perdu dans la campagne, absolument pas équipé pour la vie à la ferme, surtout quand il sera amené à rester quelques jours pour les aider dans un moment difficile de leur vie familiale. Nolan de son côté, agit en toute innocence, trouvant normal de leur portée secours alors qu’ils l’ont accueilli chez eux. Il se pose toutefois des questions sur cette attirance que cette « petite » exerce sur lui, sortant tout juste d’un divorce et gouttant de nouveau à la vie de célibataire, Alice ne le laisse pas insensible avec ces cheveux roux et ses tâches de rousseurs.

Puis Nolan retourne chez lui et entre eux s’instaure alors des échanges sms, skype, une sorte de routine s’installe attisant l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Pourtant rien ne semble si simple : un citadin londonien avec une jeune fermière française, quel contraste ! mais ils semblent bien s’entendre et la simplicité d’Alice, toute naturelle et plaisante sont justement des éléments qui font le contraste avec ce que Nolan a connu jusque là.

J’ai trouvé assez appréciable la description que fait l’auteure de la campagne, de la vie à la ferme, nous offrant ainsi à la fois la beauté de cette vie mais aussi la rudesse et les soucis que peuvent rencontrer les fermiers. L’arrivée d’un citadin pure souche dans ce cadre bucolique, accentue le contraste entre la ville et la campagne, mais absolument pas de façon péjoratif.
Le bonheur d’Alice ne réside-t-il pas dans ses rêves de ville et de modernité ? comment aller au delà des envies et des besoins familiaux pour trouver le bonheur ?

J’y ai trouvé parfois quelques longueurs qui ont laissé mon esprit s’égarer ailleurs, mais l’ensemble de ma lecture fut plutôt douce et agréable. C’est une belle flânerie à la campagne et ce auprès de deux personnages aux antipodes qui vont s’avérer avoir plus de points communs que l’on ne pense au départ.

« Si on nous l’avait dit » de Laura Trompette
Editions JC Lattès, Collection &moi le 09/03/2016  : 300 pages

NOTE : 3,5/5

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