« Nick & Sara » le tome 1 « Enfer » de Pauline Libersart

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Résumé :
L’amour peut-il naître au milieu de l’enfer ?
Sara-Jane, fille d’un sénateur américain, s’offre des vacances au Mexique avec sa cousine. Dès la première soirée, elle s’évanouit. Elle se réveille nue dans une chambre qu’elle ne connaît pas. Sonnée, Sara suit un mystérieux inconnu qui paraît vouloir l’aider. Mais alors qu’ils roulent à tombeau ouvert au milieu du désert, les effets des drogues s’atténuent et les souvenirs resurgissent. La jeune fille bascule dans l’horreur : kidnappée par un cartel, elle a été victime de sévices, et son sauveur, cet ange blond sexy, est l’un de ses agresseurs ! Comment pourrait-elle lui faire confiance ? Le long de la route qui les mène vers la liberté, les cadavres s’accumulent, et Sara-Jane comprend que survivre doit être sa priorité. Quitte à ne plus jamais être la même, aux risques d’y laisser son cœur.

 ★ Merci aux Editions Hachette pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

J’attendais avec impatience ce roman de Pauline Libersart, la lire de nouveau dans du romantic suspense me tardait. Avec ce premier tome d’un diptyque, nous sommes servies, elle nous sert sur un plateau une histoire pleines de rebondissements. L’histoire de Sara et Nick se compose de quatre saisons et nous en retrouvons deux dans ce premier tome.

Sara-Jane est la fille d’un sénateur, constamment sous surveillance, accompagnée de gardes du corps, elle souhaite à l’aube de ses dix-neuf ans, profiter un peu de la vie en toute liberté. Elle embarque alors avec sa cousine Nell pour Cancun, où elles comptent bien semer les gardes du corps de Sara. Jeune étudiante en histoire de l’art, Sara a une vie toute rose et si facile mais elle ne se sent pas accomplie, ni dictée par un véritable but. C’est alors qu’elle se trouve en boite de nuit avec Nell accompagnée de son petit ami du moment et ce sans chaperon, qu’elle les perd de vue, ensuite c’est le trou noir. Cette soirée marquera un tournant dans sa vie et elle va se retrouver dans une situation très dangereuse.

Nous enchainons alors sur la captivité de Sara que nous découvrirons à partir de ses souvenirs qui refont surface alors qu’elle fuit ses ravisseurs en compagnie d’un homme qui vient de la sauver. Toute l’horreur de la situation lui revient et elle fait preuve alors d’un grand courage et d’une détermination à s’en sortir qui nous la dévoile alors bien loin de la petite bourgeoise pourrie gâtée. Ces événements vous changeraient n’importe quelle personne, pour Sara ils lui auront permis de se rendre compte que son existence n’est pas celle qu’elle souhaite. Dans cette première partie, Pauline Libersart flirte avec la Dark romance en ce qui concerne la captivité de Sara. J’ai trouvé cela très intéressant de voir à quel point l’auteure assume cet état de fait, car cela correspond parfaitement bien aux comportements que peuvent avoir les ravisseurs de Sara.

Notre héros dont nous apprenons l’identité tardivement dans le récit est assez subjuguant. Sa personnalité reste assez mystérieuse au départ, est-il bon ? Mauvais ?  Nous le découvrons alors à travers différents moments de l’histoire. D’abord à travers Sara qui n’a pas d’autres choix que de le suivre, elle doute de lui, il l’effraie car il semble si dangereux, ses menaces la terrifient. Puis elle se souvient de sa captivité et l’horreur des souvenirs la rendent alors si vulnérable. Le héros l’est alors pour l’avoir sauvé mais ses agissements alors qu’elle était captive prouvent aussi qu’elle doit se méfier de lui. Sara se voit embarquer dans une fuite à travers le Mexique en compagnie de cet être énigmatique, qui passe de la colère à la compréhension, de quoi déstabiliser.

Ces moments qu’ils vont passer à deux sont emplis d’une dimension particulière : Sara est partagée car elle devrait le haïr pour ce qu’il a fait mais elle n’a pas le choix, elle doit le suivre. Il maintient sur elle un pouvoir, elle est la seule personne qui pourrait lui permettre de retrouver une liberté qu’il a perdu voilà des années. Sara constitue sa monnaie d’échange, a-t-elle réussi à fuir des ravisseurs pour tomber sous le joug d’un ravisseur encore plus dangereux ? Kidnappée, séquestrée, violentée, elle se retrouve une nouvelle fois embarquée avec un personnage énigmatique. Sara oscille alors entre tant de sentiments, elle se laisse déborder par les sensations, les besoins, le syndrome de Stockholm qu’elle ne pensait pas être possible. Nick de son côté reste très concentré sur cette mission, ils doivent fuir et s’en sortir absolument, le risque qu’ils se fassent capturer est trop important. Quand à Sara, quand est-il de ce qu’il pense d’elle ? nous le découvrons au fur et à mesure de notre lecture.

La seconde partie du roman nous permet de retrouver nos deux personnages de retour aux Etats-Unis, deux ans plus tard. Le père de Sara a repris la main sur la vie de sa fille, dirigeant ainsi qui elle doit cotoyer et qui il ne l’autorise pas à voir, élément dont elle n’a aucunement conscience. Sara ressort de cette expérience douloureuse à la fois grandie car cela lui a permis de savoir quelle orientation donner à sa vie. Mais aussi fragilisée, les traumatismes qu’elle a vécu auront brisé quelque chose en elle, qu’elle ne semble pas pouvoir contrôler : elle souffre de cauchemars, la peur ne la quitte pas. Nick revient alors dans sa vie, alors qu’elle se sent de nouveau menacée, cet épisode passé n’a pas finit de la laisser tranquille semblerait-il ?

Leurs retrouvailles mettent en évidence tant de choses sur l’impact qu’a eu cette histoire sur Sara. Elle est traumatisée et elle a perdu confiance en elle, notamment avec les hommes. Comment peut-elle prétendre à plaire à un homme après ce qu’elle a vécu ? Entourée d’une équipe de gardes du corps et de membres de la DEA, Sara va devoir faire face à ses fantômes et qui mieux que Nick peut comprendre ce qui la hante !? Même s’ils n’étaient pas destinés à être de nouveau confronté l’un à l’autre, ils vont alors se retrouver.

Il y a une scène que j’ai beaucoup apprécié dans cette seconde partie : c’est la première fois qu’ils font l’amour. Nous notons bien alors les enjeux et l’importance de cette fois pour eux et cela donne une dimension supplémentaire à la scène, j’ai retenu mon souffle d’appréhension et je me suis laissée alors porter tout comme Sara jusqu’à ce qu’elle atteigne cette explosion de plaisir. Cette scène a vraiment une importance primordiale dans leur histoire et elle se devait d’être parfaite et ce fut le cas.

Ce premier tome qui traite deux périodes de leurs vies, la première intense, cruelle, destructrice, la deuxième plus constructive mais toujours hantée par le danger. Pauline Libersart nous propose un récit rythmé par les menaces, l’action mais aussi deux personnages qui tentent de comprendre cette attraction qu’ils ont l’un envers l’autre. Ils ne viennent pas du même monde, n’ont pas la même vie mais ils sembleraient qu’ils deviennent indissociable l’un de l’autre. Et ce envers et contre tous, il s’avère être difficile de les éloigner l’un de l’autre.

Pour finir, j’ai juste envie de dire que je veux vite la suite ! Pauline Libersart, c’est une fin qui nous met sur les nerfs ça. J’ai vraiment hâte de découvrir ce qui va se passer et de retrouver deux personnages que j’ai beaucoup apprécié. Une lecture qui a répondu à tout ce que j’espérais lire d’un romantic suspense : du danger et pas des moindres, des rebondissements, des mercenaires, une héroïne qui s’avère être une jeune femme touchante et intéressante, un héros sexy bien sur mais aussi doué dans son domaine qui ne nous a pas encore tout dévoilé sur lui.

« Nick & Sara » le tome 1 « Enfer » de Pauline Libersart
Editions Hachette, BMR le 27/01/2017 : 320 pages

NOTE : 4/5


Série « Nick & Sara » (2 tomes) :
Tome 1 : Enfer (27/01/2017)
Tome 2 : Rédemption (27/04/2017)
Bonus (31/01/2018)

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