« I will not love you » de Alana Scott

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Résumé :
SPIN-OFF de « Good Girls Love Bad Boys »
Jamais. Jamais plus Jenny ne s’autorisera à tomber amoureuse. À avoir une relation avec un garçon. À laisser quelqu’un l’approcher. Car l’accident de moto ne lui a pas seulement volé son rêve de devenir danseuse, non, il lui a aussi volé son insouciance. Alors, quand elle fait la rencontre de Justin lors de son premier jour à l’université de Saint-Louis, elle veille à rester le plus distante possible. Car Justin est tout son contraire : populaire, sportif, il enchaîne les filles comme les fêtes étudiantes et représente tout ce qu’elle pensait avoir un jour. Tout ce qu’elle a perdu. Et il est hors de question qu’elle prenne le risque de perdre aussi son cœur.

 ★ Merci aux Editions Harlequin pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

Ce roman peut se lire complètement indépendamment du précédent, le lien qui les unit,
c’est que l’héroïne est la fille du couple du précédent tome.
Mais la lecture de l’un ne dépend pas de celle de l’autre.

J’ai lu le précédent roman de l’auteure : Good girls love bad boys et j’avais alors émis beaucoup de réserves concernant cette romance, elle était vraiment loin de m’avoir convaincu, tout cela expliqué dans ma chronique publiée au moment de sa sortie. Et pourtant j’ai décidé de lire celui-ci, car je trouvais que l’auteure avait du potentiel et j’avais envie de voir ce que pourrait donner un deuxième roman. La première chose que je peux dire une fois celui-ci lu, c’est que tout ce que j’ai pu reprocher au précédent roman ne se retrouve pas ici !

Jenny est notre héroïne, elle arrive en première année à l’université où elle va suivre des études d’économies. Elle est très renfermée, et seule, mais c’est ainsi qu’elle souhaite rester, elle n’est pas ici pour se faire des amis ou pour créer un quelconque rapprochement avec qui que se soit. Nous comprenons très rapidement que cette jeune femme souffre d’un handicap physique et qu’elle a du mettre un terme à ses rêves de faire une fac par rapport à sa passion, la danse. C’est ainsi qu’elle se retrouve ici, pour tout simplement faire des études, oui mais sans entrain malheureusement. L’apparence qu’elle a, n’a rien de bien engageant : elle porte des vêtements larges qui lui permettent de cacher son handicap et dans lesquels elle n’a pas l’impression d’attirer l’attention. Point de maquillage, ni de coiffure sophistiquée, elle tente de se fondre dans la masse. Malgré toute cette discrétion, cela reste toutefois une jeune femme de caractère, on sent rend vite compte.

Sa première rencontre avec le personnage masculin, Justin, se fait suite à une malencontreuse balle de base-ball qui va lui atterrir dans la tête. Justin s’excuse et lui demande de la rendre mais elle refuse, un peu têtue et énervée devant l’attitude du jeune homme un peu trop sur de lui. C’est que Justin est un personnage qui s’aime, il aime son apparence et il en joue ! Il est parfait et attire toutes les filles, alors pourquoi ne pas en profiter. C’est un sportif, il fait des études en sciences, mais son ambition est de percer dans l’athlétisme. Tout l’opposé de la jeune femme, tous deux sont loin de correspondre à l’autre ! D’ailleurs Justin va vite la prendre en grippe, faut dire qu’elle le cherche pas mal en lui refusant de lui rendre la balle. Mais c’est aussi très vite un intérêt et une curiosité qui pousse Justin à la chercher, cette fille le hante et il ne sait pas trop pourquoi. Elle même, ne comprend pas pourquoi il la cherche ainsi, elle voudrait juste être tranquille. Mais voilà quelques jours qu’elle est là, et déjà le sportif vedette et une autre étudiante l’ont abordé, ce n’est pas ainsi qu’elle s’imaginait sa rentrée.

Pour mieux les comprendre tous deux, la double narration nous permet de suivre leurs sentiments et émotions au fil des pages. On va ainsi pouvoir constater de quelles façons, ils vont finir par s’accrocher l’un à l’autre. Ensemble, ils vont réussir à abattre les barrières qu’ils ont forgé autour d’eux pour se protéger. Jenny était bien décidée à ne plus laisser qui que se soit l’approcher, alors l’idée même qu’un homme puisse la voir comme une femme à part entière lui était inconcevable. Son passé et l’accident qui a provoqué son handicap nous est assez vite dévoilé, de façon à très rapidement comprendre les conséquences et les changements que cela a occasionné pour elle. Justin a su s’insinuer dans son quotidien et l’a laissé apercevoir une possibilité d’avenir un peu plus heureux que ce qu’elle pensait avoir. Justin n’est pas en reste, il vit lui aussi planqué derrière une image de mec très sur de lui, alors que c’est tout le contraire. Nous découvrons pourquoi il tient tant à son image physique, par rapport à ce qu’il a subit lors de sa jeunesse. Cela l’a profondément marqué et encore aujourd’hui, il en souffre. Jenny sera trouvé les mots et la façon de faire en sorte qu’il puisse lui aussi exorciser ses démons. Tous deux se sont bien trouvés, au bon moment, pour qu’ils puissent tous deux faire un grand pas dans leur vie, d’abord individuellement puis ensuite ensemble, en couple.

L’ambiance du roman est plutôt assez sympathique. Les personnages sont encrés dans un univers universitaire typique de ce genre de romance. Avec ses fraternités, ses fêtes, ses rivalités, l’importance du sport, le challenge des examens… et un groupe d’amis, fidèles, présents et sympathiques. Jenny va taper dans l’oeil de leur président de fraternité, alors qu’elle ne pensait pas pouvoir ne serait-ce qu’attirer un intérêt quelconque de qui que se soit. Tous vont bien vite voir le comportement de celui-ci changer au contact de Jenny, et ils ne l’apprécient que plus encore pour cela. Des personnages secondaires viennent prendre leur place auprès d’eux, permettant ainsi d’aborder des thèmes récurrents à cet univers.

Un des points qui m’a tout de suite plu dans cette histoire, c’est de voir quel type de handicap l’auteure a choisi de traiter. C’est un parti pris très intéressant et il n’est pas toujours facile de l’aborder, on le lit d’ailleurs assez peu souvent. Et d’ailleurs, quand j’ai commencé ma lecture, j’avais justement envie de lire cela. Je vous laisse le découvrir à la lecture, ne souhaitant pas vous spoiler, mais c’est un lourd handicap qui engendre tellement de conséquences dans la vie de notre héroïne qu’il explique bien des choses. Elle a su nous prouver que les gens savent aussi en faire abstraction et ne s’arrêtent pas à cela pour s’intéresser à quelqu’un et là j’ai beaucoup apprécié voir les réactions de Justin. Alana Scott aurait pu tomber dans des travers par rapport à cet handicap, mais elle n’en a pas joué de trop et du coup, c’est justement bien ce qu’il faut !

J’ai passé un bon moment à lire ce roman New-Adult, le texte est beaucoup plus fluide que le précédent de l’auteure. Il s’y passe quelque part moins de choses que dans son précédent roman, mais c’est beaucoup plus posé et sans débordements. Je ne tiens pas à comparer les deux, ce n’est pas le but de la chronique mais j’avais longuement discuté avec l’auteure et je trouve cela normal de noter la différence et la maturité du texte qui évolue avec le temps. Il y a encore quelques imperfections, mais elles ne m’ont pas fait hausser les sourcils ou écarquiller les yeux comme précédemment. Ce roman m’a convaincu de continuer de m’intéresser à ses écrits.

« I will not love you » de Alana Scott
Editions Harlequin, collection &H le 08/11/2018 :  pages

NOTE : 3,5/5


Série : 
#1 : Good girls, bad boys (07/03/2018)
#2 : I will not love you (08/11/2018) (spin-off)

 

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