#blogtour Ma folie la plus sage – Interview Charlotte Orcival

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L’expérience du Blog Tour étant bien sympathique, je réitère avec la sortie de Ma folie la plus sage de Charlotte Orcival dans la collection &H, le 02/01/2019. Une auteure que j’ai découvert avec son précédent roman, que j’ai beaucoup aimé et c’est donc les yeux fermés que je me suis lancée dans la lecture de celui-ci.

Nous étions un peu plus nombreuses que pour le précédent blog tour auquel j’ai participé, du coup, notre programme s’en est vu un peu allégé et plus espacé dans le temps.

Mon programme du Blog Tour

  • Le vendredi 4 janvier : Extrait (première partie d’un extrait, la suite se trouve sur la page du blog Bib Hors les murs)
  • Le lundi 7 janvier : Chronique de Ma folie la plus sage
  • Le mercredi 9 janvier :  Interview de Charlotte Orcival
  • Le jeudi 10 janvier : Citation (ajoutée ci-dessous le jour J)

Extrait posté le 4 janvier sur les réseaux sociaux.

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Citation postée le 10 janvier sur les réseaux sociaux.

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Retrouvez ma chronique en cliquant sur la couverture ci-dessous.

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Interview de Charlotte Orcival

Le roman Ma folie la plus sage

Beli :
De quelles façons naissent tes histoires ?

Et ici, plus particulièrement Ma folie la plus sage ?
Charlotte Orcival :
C’est une étape assez mystérieuse, même pour moi-même. Cette fois-ci, l’histoire a pris racine dans mon expérience des réseaux sociaux. Le regard sur les gens qui y sont, les choses qu’ils publient, le fait que c’est le lieu des célébrités comme des anonymes, que cela ait fait tomber des frontières entre les gens. Mais qu’en même temps, tous les revers évident. Bref, le sujet m’a fasciné. Je savais que je voulais écrire indirectement dessus.

Beli :
Julia et Lenny sont très différents l’un de l’autre. Que se soient : leur passé, leur milieu sociale ou encore leur vie. Quel est le personnage qui est né en premier ? Et comment l’autre t’est alors venu à l’esprit ?

Charlotte Orcival :
Lenny est venu en premier. Je savais très vite que je voulais une espèce de jeune prince moderne et que je voulais regarder de l’intérieur ce que cela pouvait faire, à 20 ans, d’être célèbre mondialement, alors que rien ne vous prédestine vraiment à cela. J’ai donc mené mon enquête en cherchant des témoignages de jeunes comédiens à leur début. J’ai adoré jouer le détective !

Beli :
Paris-Londres-Dublin-Vancouver, quel beau voyage nous propose les personnages de Ma folie la plus sage. C’est à travers ces quelques grandes villes que nous découvrons leur histoire. Pourquoi avoir choisit ces villes en particulier ? Qu’évoquent-elles pour toi ?

Charlotte Orcival :
Je voulais des villes à la fois statutaires assurément comme Londres ou Paris, dont l’importance mondiale n’est pas discutable mais aussi des territoires plus vierges qui représentent l’inconnu dans la vie de nos personnages. Et puis je suis comme Véronique Sanson, Vancouver, je ne connais pas, cela m’a inspiré. Et ça rajoutait du réalisme aussi. Dans notre imaginaire, les grandes villes de tournage, c’est Los Angeles, New-York. Mais voilà, la réalité c’est que Vancouver est the place to be en matière de tournages de séries à la chaîne.

Beli :
Tes personnages masculins prennent une place toute particulière dans tes romans. Tu arrives à leur donner la parole et nous évoquer leurs émotions avec beaucoup d’aisance, peut être plus intensément que tes personnages féminins. On s’y attache beaucoup, d’où vient cette aisance ? Et pourquoi (à ton avis) cela se passe-t-il ainsi ?

Charlotte Orcival :
Parce que j’aime les hommes ! Ils sont le mystère que je cherche à percer. Mes romans, c’est peut-être simplement ça : ma tentative à moi de percer le mystère masculin ! Et je crois que je ne suis pas prête de m’arrêter.

Beli :
J’aime beaucoup la couverture de Ma folie la plus sage, elle correspond si bien aux débuts de Julia et Lenny, qu’en penses-tu ?

Charlotte Orcival :
Je l’adore moi aussi. Quand ma maison d’édition me l’a proposé, après d’autres essais moins heureux, j’ai su qu’on avait la bonne. Je suis amoureuse de cette couverture.


Charlotte Orcival et l’écriture

Beli :
T’arrive-t-il que tes personnages prennent le dessus et dirigent tes histoires vers une tournure qui n’était pas celle du départ ?

Charlotte Orcival :
Beaucoup. Je me laisse facilement avoir par mes personnages. D’autant qu’en matière de techniques d’écriture, je me rends compte que je n’écris vraiment que lorsque j’ai l’impression d’avoir des personnages forts en place. Sans ça, je repousse toujours le début du manuscrit. Ils ont le pouvoir dans mes histoires !

Beli :
Peux-tu nous présenter tes autres romans déjà parus ?

Charlotte Orcival :
J’ai écrit trois premiers livres qui sont connectés par leur personnage sans être exactement une saga. D’abord Forever Young, l’histoire d’un groupe d’ado dans les années 80 avec une héroïne principale de 13 ans, Anna, qui tombe amoureuse pour la première fois, de Julien, un garçon assez taciturne et mystérieux. Dans Vingt ans et quelques, les personnages sont dans l’âge assez fragile de la vingtaine face à des premières questions de jeunes adultes et des amours incertaines. Et enfin, dans Et tes larmes retenir qui se déroule en 2001, Julien retrouve Anna, son amoureuse de jeunesse et la question du roman est la possibilité d’une nouvelle histoire entre eux. Peut-on vraiment tomber amoureuse une seconde fois ?

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Beli :
Dans la romance contemporaine, quels sont les sujets/thèmes sur lesquels tu aimerais écrire ?

Charlotte Orcival :
Il y a énormément de thématiques que l’on peut évoquer à travers la romance contemporaine, ou à travers des romans tout courts. Je trouve judicieux de traiter de la question de la sexualité par exemple sous l’angle de ses conséquences avec les questions de contraception, d’avortement, etc. Je ne dis pas qu’il le faut mais moi, je me sens intéressée et parfois même responsable de le faire. J’aime aussi l’idée d’introduire des personnages qui représentent davantage la diversité. Par exemple, mon dernier héros est certes très très beau et talentueux mais c’est aussi un grand DYS qui en a bavé. Et là, l’air de rien, j’écris sur un sujet qui m’importe et qui peut résonner chez des lecteurs. Comme ça, par petites touches.

Beli :
Aimerais-tu t’essayer à un autre genre littéraire ? Si oui lequel ou lesquels et pourquoi ?

Charlotte Orcival :
En fait, je ne sais pas fonctionner en classification, en genre. Je ne sais pas écrire un feel good, une comédie, une romance. J’écris des histoires. C’est tout. J’aime cette liberté.

Beli :
As-tu quelques projets que tu aimerais beaucoup voir publiés ?

Charlotte Orcival :
Non. Aujourd’hui, je commence un truc. Qui deviendra peut-être un livre. Tout ce processus d’écriture est fragile chez moi. Cela tient du miracle. Je suis éberluée d’être parvenue à écrire 4 romans déjà. Car à chaque fois, je repars de zéro en termes de confiance en moi et j’ai à chaque fois le sentiment que je n’y parviendrai jamais. J’imagine que je ne suis pas la seule !


Charlotte Orcival et la lecture

Beli :
Quels sont les auteurs que tu aimes lire ?

Charlotte Orcival :
Je suis une grande éclectique. Comme beaucoup de gros lecteurs. Je lis des romans, des romances, des biographies, des essais, des livres d’histoire. Pendant longtemps, mes auteurs préférés étaient américains avec des personnes comme Paul Auster, JD Salinger, Jay Mc Inerney ou Bret Easton Ellis. Je crois que je voyais en eux de la modernité que je ne retrouvais pas dans la littérature en France. Mais j’ai trouvé des français qui me parlent beaucoup aujourd’hui comme Olivier Adam, Delphine de Vigan, Anna Gavalda. C’est ma veine. Je n’aime guère en revanche les livres de développement personnel planqué dans des romans. Je suis hermétique à titre personnel.

Beli :
Et tes romans préférés ? Ceux que tu conseillerais ou pourrais relire plusieurs fois ?

Charlotte Orcival :
Eureka Street de Robert McLiam Wilson et Niourk de Stephen Wulf. Voilà actuellement mes livres préférés. Mais si tu me demandes ça demain, j’aurai changé d’avis !

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Merci à Charlotte Orcival d’avoir bien voulu répondre au jeu des questions de l’interview !
Ce fut un plaisir que d’échanger avec elle et d’en apprendre un peu plus sur elle et son univers littéraire.


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Pour suivre Charlotte Orcival :

  • Sa page web : ici
  • Son Facebook : ici
  • Son twitter : ici
  • Son instagram : ici

☆ BELI ☆

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