« Transférés » de Kate Blair

transferes

Résumé :
Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner facilement les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués dans des ghettos à l’écart de la société.
C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d’Angleterre. Alors qu’elle est atteinte d’un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert.Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l’envers du décor et l’horreur d’un système déshumanisé.
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d’aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.

 ★ Merci aux Editions Michel Lafon pour ce SP ★ 

AVIS DE PANDO

Transférés est un livre que j’attendais avec impatience, dès sa réception je me suis plongée dedans. Même si je m‘attendais à quelque chose de diffèrent, avec plus d’actions et de rebondissements j’ai tout de même passé un bon moment.

Talia Hale est une adolescente, elle évolue dans un monde plutôt aisé. Son père est en pleine campagne électorale, souvent absent il essaie néanmoins de trouver du temps pour sa fille. Un matin Talia se réveille malade, elle est donc conduit à l’hôpital pour un « transfère » : c’est un procédé connu qui permet grâce à une transfusion de donner sa maladie à une autre personne. Ces personnes qui reçoivent le sang contaminé ne sont autre que des criminels, leur peine est de prendre la maladie, plus le crime commis est grave plus la maladie est dangereuse.

C’est à ce moment-là que la vie de Talia va changer, pas vraiment de façon visible, mais elle prendra un tournant diffèrent. En venant au secours d’une enfant, elle sera mise sur le devant des projecteurs, ce qui aura de bonnes répercutions pour la campagne de son père, mais cet incident aura été comme un électrochoc pour la jeune fille qui va tout faire pour continuer à aider Tig, l’enfant qu’elle a sauvé.

Depuis ce jour elle ne cesse de la rechercher, et quand elle y parviendra elle fera ce qu’elle pense être le mieux. Mais les conséquences de ses actes vont être dramatiques, elle fera la connaissance de Galien grand frère de Tig. Ils ne se feront pas confiance tout de suite, ils devront prouver leur loyauté et monter qu’ils sont fiables. Leurs divergences sur certains points les feront parfois douter mais une fois que Talia comprendra dans quelles conditions les gens du Barbican vivent, elle n’aura plus qu’un seul but, les sortir de cette misère et des préjugés qui les entourent.

Une lecture qui aura vraiment réussi à me captiver, je l’ai lu très rapidement. L’auteure a réussi à m’embarquer dans l’histoire, j’aurais aimé avoir une date, on sait qu’ils sont d’un futur proche mais nous ne savons pas quand exactement. Ce qui peut être aussi une bonne chose mais le fait  de ne pas réussir à mettre une époque en tête m’a un peut perturbé.

Une vison futuriste intéressante, l’auteur a su sortir du schéma dystopique trop souvent vu, cela change et fait du bien, ce qui si passe est assez crédible. Les personnages m’ont aussi beaucoup plu, bien que différents du à leur mode de vie radicalement opposé. Ils se complètent, Talia a un passé très douloureux, elle a vécu et vu des choses traumatisantes. Elle ne s’apitoie pas pour autant sur son sort, elle avance et vit comme une fille de son âge. Sa rencontre avec Galien va la faire évoluer, grandir. Galien, est un jeune homme qui a une forte personnalité, il vit pour sa famille et aider les gens qui vivent autour de lui dans le Barbican. Ce ghetto rempli de tueurs mais aussi de personnes innocentes qui n’ont juste pas eu la chance de trouver de quoi vivre convenablement.

L’histoire reste centrée sur l’aspect politique, on apprend beaucoup sur la façon du comment ils en sont arrivés là, sur les projets qui sont censés aider tout ce monde. C’est vrai que le récit manque d’actions, de poursuites et de rebondissements, l’action arrive un peu tard mais ça n’a pas dérangé ma lecture car elle arrive au moment le plus opportun de l’histoire.

Une lecture qui m’aura fait passer un très bon moment.

« Transférés » de Kate Blair
Editions Michel Lafon le 13/04/2017 : 263 pages

Note : 3,5/5

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>