Les Rivaux – Vi Keeland

les-rivaux

Résumé de l’éditeur :
La dispute entre Weston Lockwood et moi a commencé à l’autel.
Si ce n’est qu’aucun de nous n’a assisté au mariage en question et que les noces ont eu lieu plusieurs décennies avant nos naissances respectives.
Nos grands-pères étaient meilleurs amis et associés d’affaires, du moins jusqu’au mariage de mon grand-père… quand sa future femme lui a annoncé qu’elle ne pouvait pas l’épouser parce qu’elle était amoureuse du grand-père de Weston.
Les deux hommes ont passé des années à se battre pour Grace Copeland, qui n’était autre que leur troisième associée d’affaires. En fin de compte, aucun des deux n’a réussi à voler à l’autre la moitié de son cœur.
Après quoi, chacun est parti de son côté. Dans leurs vies privées, nos grands-pères ont épousé d’autres femmes, et en affaires, ils sont devenus les pires rivaux de l’histoire.
Nos pères ont perpétué la tradition de haine familiale. Alors, tout naturellement, Weston et moi aussi.
Dans l’ensemble, nous gardions nos distances autant que possible.
Jusqu’au jour où la femme qui a déclenché toute cette dispute est morte… et, contre toute attente, a légué l’un des hôtels les plus prestigieux du monde en partage à nos deux grands-pères.
Maintenant, je suis coincée dans un hôtel avec l’homme que je suis née pour détester, à essayer de démêler le bazar dont nos familles ont hérité.
Comme d’habitude, il ne nous a pas fallu longtemps pour nous sauter mutuellement à la gorge.
Weston Lockwood était tout ce que je détestais : grand, intelligent, insolent et bien trop dangereux. Ensemble, nous étions comme le feu et la glace.
Cela n’aurait pas dû être un problème. Après tout, nos familles avaient l’habitude de se haïr. Seulement, il y avait un hic. Chaque fois que nous nous disputions, Weston et moi, nous nous débrouillions pour finir au lit ensemble.

 ★ Merci à Vi Keeland pour ce SP ★
Blog Tour organisé pour cette sortie

                avis-beli

Vi Keeland, c’est une valeur sure ! quand on commence l’un de ses romans, on sait assurément que l’on va passer un bon moment. Alors va-t-elle se jouer de nos émotions, certainement, nous proposer des histoires un peu folles par moments, aussi, mais c’est toujours avec beaucoup d’entrain et d’humour qu’elle nous propose de découvrir ses personnages et leurs histoires. Ici, cela n’a pas loupé, dès le début on est dedans.

Lui est joueur, elle est stressée ! Lui n’a rien à prouver, alors qu’elle doit faire ses preuves constamment car elle est une femme. Elle le déteste mais il l’attire, pour lui, c’est évident qu’entre eux, cela doit se passer comme ça. Quand deux personnes de familles qui se détestent se retrouvent sur un même terrain avec comme objectif de l’emporter sur l’autre, on sent tout le poids sur les épaules qu’ils ont alors. Sophia et Weston n’ont pas demandé à être ennemis et pourtant c’est ce qu’ils sont depuis toujours, à cause de quelques histoires familiales passées qui perdurent. Entre eux, c’est explosif, il y a des enjeux considérables pour leur famille dans l’affaire dont ils vont s’occuper, il y a donc une certaine pression et ce besoin de réussir à tous prix. Si celle qui a causé la querelle du temps de leur grand-père voulait les réunir en leur léguant à parts égales son hôtel à sa mort, elle a alors permis à la dernière génération de se confronter mais aussi de comprendre certaines choses, et pourquoi pas de prendre du recul vis à vis d’une querelle qui ne devrait même pas les concerner. Mais cette querelle est enracinée profondément dans l’héritage familiale et la guerre entre les Lockwood et les Sterling continue de faire rage.

On l’aura compris, c’est donc une histoire ici que l’on peut qualifier d’interdite, à la façon d’un Roméo et Juliette moderne, avec deux personnages qui n’ont pas le droit de se plaire et de se rapprocher. Et pourtant, tous deux s’attirent, et s’ils cherchent à ne pas céder, c’est que cela devient bien compliqué, d’autant plus que Weston en joue beaucoup. Weston, c’est le mâle beau, attirant, sexy, sur de lui et irrésistible, impossible de ne pas craquer pour lui ! et là solidarité féminine oblige, je suis de tout coeur avec Sophia qui a du lutter contre l’attraction de cet homme. Vous l’aurez compris, j’ai moi aussi craquer pour ce personnage masculin. Le jeu de séduction mis en place de façon assez naturelle, apporte une dynamique à leur histoire que j’ai adoré. On la voit elle, lutter, et se raccrocher aux branches, tandis que lui en joue cruellement. Il pensait toutefois ne faire que jouer, mais il a été pris à son propre piège, car en se rapprochant d’elle, il a aussi éveillé quelques sentiments qu’il n’avait pas prévu. Alors c’est explosif, c’est tendu et c’est cruellement bon de les voir se démener entre leurs obligations, leur attirance et ce rapprochement si délicieux et si tentant et qui s’accompagne d’une certaine directive un peu sexy parfois un peu crue.

Se délecte-t-on de cette histoire ? Oh que oui ! Imaginez-les tous deux, ils savent que leurs pères, et grands-pères se détestent et qu’ils misent tous sur eux pour que cet hôtel n’atterrisse pas chez “l’ennemi“. Et s’ils ont le même objectif, chacun pour sa famille, leur rapprochement va changer bien des choses. Déjà, il y a les enjeux, les règles que l’on leur impose, ce que l’on leur demande de faire, allant à l’encontre même de leur opinion personnelle par moments. C’est délicat, compliqué et cela va créé quelques tensions qui exploseront au moment le moins opportun. Et au delà de cela, la question se pose : que sait-il passé il y a deux générations entre leurs grands-pères et cette femme qui leur lègue cet hôtel pour que la situation en soit arrivée là ? Pourquoi doivent-ils en pâtir eux, alors qu’ils ne savent même pas ce qu’il s’est passé ? On est alors très curieux de tout savoir de ce passé que personne ne souhaite évoquer.

Alors si Weston est ce personnage que l’on adore suivre, Sophia m’a elle aussi beaucoup plu. J’ai aimé sa force, tout comme sa fragilité. Elle est une femme dans un monde d’hommes, et dans leurs familles, ce sont les hommes qui dirigent aussi l’ensemble de leurs affaires. Elle doit faire ses preuves, elle doit montrer encore plus que les autres qu’elle est capable de faire aussi bien qu’un homme, alors on s’imagine bien que tout ce qu’elle va vivre sera bien compliquée pour elle. Son personnage m’a plu, elle est courageuse, ambitieuse et elle ne déroge pas aux règles pour réussir. Les rapports qu’elle entretient avec son père sont bien particuliers et cela n’aide en rien à ce qu’elle puisse être en confiance avec elle-même. Son personnage m’a touchée et beaucoup plu et j’ai trouvé que Weston a vraiment eu un comportement comme il se devait pour être à ses côtés dans l’adversité de ce qu’ils ont vécu tous deux avec cette pression familiale.

Le contexte dans lequel se déroule l’action m’a aussi complètement conquise. Les lieux, les hôtels, l’ambiance m’ont comme propulsé du temps des années passées du siècle dernier avec ses décors et cette image que l’on a des hôtels d’antan. J’ai adoré être dans cet univers, d’autant plus qu’ils sont vraiment bien ancrés dans ce monde de l’hostellerie depuis plusieurs générations et qu’ils maitrisent leur métier. Peut-être est-ce aussi du au fait que cet hôtel était celui de Grace Copeland et qu’il date de son temps à elle, mais il y a vraiment quelque chose d’omniprésent dans l’ambiance qui m’a interpellé.

Une romance à la Roméo et Juliette, ou plus encore à la “enemies to lovers“ comme on en raffole ! On se régale de ce type de propositions, qui ne sont pas surprenantes dans leur scénario mais qui propose une dynamique d’ensemble dans laquelle il est facile de succomber. Cette lecture, on s’en délecte, on y prend beaucoup de plaisir et j’ai adoré la lire. Alors si vous êtes fan de Vi Keeland, bien sur vous ne passerez pas à côté, si jamais vous ne l’avez jamais lu, il est toujours temps de se lancer, mais c’est assurez-m’en un bon moment à passer en leur compagnie.

Un petit mot pour finir sur cette couverture ! Elle est splendide, déjà la photo simple, efficace et qui correspond si bien à l’idée que l’on peut se faire du personnage masculin de l’histoire. Le noir et blanc accentue bien l’idée du pouvoir, de la maitrise de soi et son petit air, c’est juste parfait. Quand au traitement graphique du titre, inscrit dans un style typique des hôtel du début du XXème siècle, cela fonctionne d’autant plus avec cette photo en noir et blanc. Je suis vraiment fan de l’ensemble.

Les Rivaux
De Vi Keeland
Auto Editions
Numérique pages
Sortie le 23/03/2022

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>