« Darkest minds » #1 « Rébellion » d’Alexandra Bracken

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Résumé :
Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent, et parqués dans des camps.
Ruby et quelques autres refusent cette fatalité et s’enfuient. Echapperont-ils à leurs poursuivants ? Et surtout, parviendront-ils à maîtriser leurs pouvoirs sans perdre leur âme ?
Dans un monde à la dérive, leur liberté fait peur. Pourtant, l’avenir est entre leur mains.

☆ AVIS DE BELI ☆

Si je débute cette série, c’est parce qu’elle est adaptée au cinéma et j’ai eu l’occasion de voir le film en avant première. J’aurai pu écrire l’article sur le film sans lire le roman, mais je pars du principe que je suis blogueuse dans le monde de la lecture, et non de cinéma, donc j’aime autant pouvoir apporter mon ressenti sur le passage de l’un à l’autre ! Je me suis donc lancée dans la lecture de la série en commençant par ce tome, j’enchainerai sur les autres sans tarder je pense car j’ai très envie de savoir ce qu’il va se passer.

Des enfants, ce sont des enfants qui vont être les personnages principaux de cette histoire, de dix ans au début de la vingtaine, ils sont ceux que nous allons suivre à travers le récit de cette histoire. Ils débutent à peine leur vie d’adolescents, sortant tout juste de l’enfance, qu’ils sont projetés dans un monde incertain où ils n’ont plus vraiment leur place. C’est un roman Young-Adult mais aussi une dystopie, qui nous conte ce qui va se passer suite à une épidémie, qui va décimer une partie de la population enfantine, tandis que les survivants vont être crains par les adultes.

Laissons-nous embarquer dans cette aventure, où quatre adolescents vont parcourir les routes dans l’espoir de trouver un endroit où ils pourraient être « libre » ou encore où ils pourraient reprendre contact avec leurs familles dont ils ont été séparés. Tout du long de ce périple, nous allons les découvrir, chacun son histoire, chacun ses pouvoirs et ensemble ils vont s’unir au mieux pour contrer tous les dangers qu’ils vont affronter sur leur route. Dans ce monde, à qui peut-on faire confiance ? Voilà bien un point qui sera largement développé dans ce récit : quand la société s’effondre, il y a forcément des hommes assouvis de pouvoirs qui vont vouloir obtenir le plus de droits possibles sur les autres. C’est ainsi que naissent un certain nombre de communauté gérées par des chefs qui s’imposent de bien des manières différentes et eux, les survivants doivent trouver leur place.

Ruby, c’est notre héroïne, la narration se fait de son point de vue unique. Mais elle a un pouvoir qui nous permet aussi d’en apprendre beaucoup sur les autres, puisqu’elle est une orange. Présentons rapidement les classifications dans lesquels les enfants sont rangés, un des points essentiels à la dystopie. Il y a cinq classes, trois sont considérés comme étant « gérable » : les verts correspondent à l’intelligence accrue, les bleus sont dotés des facultés télékinétiques et les jaunes peuvent contrôler l’électricité. Et il y a les deux classes qui sont considérées comme dangereuses : les rouges les plus destructeurs et les oranges qui contrôlent les esprits. Tous sont parqués dans des camps, sans réels contacts entre eux et pour certains sans contact du tout avec la réalité de ce qui s’est passé durant ces six dernières années, depuis que l’épidémie a eu lieu. Ruby fait partie de ces enfants, qui vont être coupés de la réalité et qui vont devoir survivre dans le camp, avec des règles à respecter.

Chacun des quatre amis, représentent une couleur, ensemble ils vont s’allier pour avancer. Nous découvrons la portée de leurs pouvoirs au fil du temps, quand ils sont obligés de leur utiliser pour s’en sortir. Autour d’eux, le pays est ravagé, certaines villes sont désertes et ils sont toujours à l’affut de nourriture, d’essence et de tout ce qui leur permettrait de survivre. Leur innocence, ou plutôt ce qu’il en reste, les porteront à partager de très bons moments ensemble, mêlant l’insouciance de leur jeune âge à l’importance de rester aussi naturel et jeunes. Car leur périple sera long et semé d’embuches et de danger. C’est un peu comme s’ils découvraient la vie, en dehors d’un emprisonnement et ils vont vivre ainsi de multiples expériences et émotions.

A travers Ruby, nous découvrons ainsi de quelle façon le pays est régit : le président qui était au pouvoir lors de l’épidémie a maintenu son poste le temps de trouver une solution à cette maladie. Un président qui promet bien des choses depuis des années, un gouvernement qui a fait en sorte de faire monter crescendo la peur des adultes, vis à vis des enfants qui ont été les leurs, les poussant à les dénoncer et à leur confier pour leurs « biens ». Et ce sont plusieurs ennemis que les fuyards vont devoir combattre, chaque ennemi se présentant comme étant leurs sauveurs, il est difficile de faire la part des choses. Le danger est partout, c’est une fuite constante, la ligue qui dit vouloir les sauver des camps, les accueillir pour qu’ils puissent vivre libre et servir leurs intérêts, les FSP qui régissent les camps où sont la majorité des enfants. Mais il y a encore les chasseurs de primes qui font le boulot que les FSP ne peuvent pas faire et poursuivent les enfants et tout particulièrement certains recherchés pour leur valeur. Tous les poursuivent, des enfants dotés de pouvoirs dont ils ont peur !

Leur lueur d’espoir c’est East River, un lieu où les enfants enfuis se réfugient pour vivre paisiblement, sans sectorisation de couleurs, d’âges ou autre. Un lieu paradisiaque où les adultes ne régissent rien et où seuls les enfants vivent. Un endroit où la communication sécurisée avec les parents peut se faire. Cet endroit est régit par l’insaisissable, un inconnu dont personne ne révèle l’identité, tout comme ce lieu qui reste secret. Cela deviendra leur objectif, à eux quatre qui fuient et sont pourchassés.

Un premier tome très entrainant, on ne s’y ennuie pas une seule seconde. Les personnages proposés permettent différemment de s’identifier, de se plaire à les découvrir les uns et les autres. Nous faisons la connaissance de chacun d’eux, de leurs vies passées, des conditions qu’ils ont vécu quand ils ont été séparés de leur famille. Ruby va beaucoup apprendre à leur contact car ils ont parfaitement conscience de ce qui se passe, tandis qu’elle, ne sait rien. Toutes les bases sont posées et ils vont être confrontés à bien des choses et sentiments. Certains se sentent coupable d’agir agit de telle ou telle manière, tandis que d’autres vont être constamment sur la défensif, n’accordant que très peu facilement sa confiance. Puis il y a ceux plus confiants, plus combattifs qui s’affirment et s’imposent. De multiples personnalités, ils sont à eux quatre, assez représentatifs des enfants et des classes de couleurs qui ont été instaurées suite à l’épidémie.

La société a changé et ils se doivent de s’adapter et de survivre. Les adultes deviennent leurs ennemis et il est même difficile de se fier aux autres jeunes comme eux, car la convoitise, les pouvoirs de tous régissent ce monde à l’abandon. La fin de ce tome nous donne envie de savoir ce qu’il va se passer car la dynamique du groupe est rompue et nous avons ressenti l’attachement qu’ils éprouvaient les uns pour les autres. Un lien les a unit dans leur fuite et il est rompu, qu’adviendra-t-il d’eux ? De leur amitié, ou encore de cet amour né de cette complicité ? Impossible de ne pas lire la suite, tant la curiosité est portée à son paroxysme !

« Darkest minds » #1 « Rébellion » d’Alexandra Bracken
Editions La Martinière Jeunesse le 12/08/2018 : 504 pages

NOTE : 4,5/5


Série Darkest Minds (5 livres) : 
Tome 1 : Rébellion (12/08/2018)
Tome 1,5 : In time (VO)
Tome 2 : Le chemin de la vérité (12/08/2018)
Tome 2,5 : Spark Rise (VO)
Tome 3 : Dénouement (12/08/2018)

Réédition de la série Les insoumis publiée en 2013, avec en couverture l’affiche de l’adaptation cinématographique du premier tome le 08/08/2018.


Bande annonce de l’adaptation cinématographique


Retrouvez mon article sur cette adaptation cinématographique en cliquant sur l’image

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