Angélique Barbérat sera au Festival du Livre Romantique

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 Interview de Angélique Barbérat

Je suis ravie de vous proposer de lire cette interview pour le festival du livre romantique, de Angélique Barbérat. Angélique Barbérat, auteur de L‘instant précis où les destins s’entremêlent, qui est pour moi un de mes romans coup de coeur !

Bonjour Angélique Barbérat,

Beli :
Pour vous présenter de façon originale, pourriez-vous nous donner 5 anecdotes sur vous qui vous caractérisent bien ?

Angélique Barbérat :
– J’utilise toujours le terme écrivain, comme un universel…
– Je ne mange ni riz ni mouton.
– Je marche 45 minutes chaque jour, par tous les temps.
– Je suis fan du groupe THE CURE depuis toujours, je les ai vus de nombreuses fois en concert.
– J’ai dépassé la moitié de ma vie, et j’adore avoir mon âge.

Beli :
Si vous pouviez voyager dans le temps et donner un conseil à votre vous du passé qui sort de l’adolescence, quel serait-il ?

Angélique Barbérat :
Ne perds pas une seule minute à attendre pour RIEN.

Beli :
Quel est le roman qui a fait tilt dans votre tête et vous a donné envie d’écrire ?

Angélique Barbérat :
Aucun. L’envie d’écrire des histoires a toujours été en moi aussi loin que je me souvienne. En lisant, enfant, Le club des cinq et le trésor de l’île, j’ai eu le sentiment d’être à la fois dans l’histoire et « dans » l’esprit de l’écrivain.

Beli :
Si vous pouviez diner avec un personnage réel ou fictif, quel serait-il et pourquoi ?

Angélique Barbérat :
Ce serait un couple : Lola et Bertrand. Pour célébrer notre « partenariat ».

Beli :
Quels sont vos genres de lecture de prédilection ? Vos auteurs favoris, ceux que vous ne pourriez lire et relire sans jamais vous lasser ?

Angélique Barbérat :
Je lis de tout : romans, policiers, témoignages, documents, SF, essais… Selon ce qui vient à ma rencontre. J’ai des périodes pendant lesquelles je ne lis qu’un auteur ou un genre, ou rien. Je voue une grande admiration à Stephen King. Ce que j’aime particulièrement chez lui, c’est sa compréhension de l’âme humaine.

Beli :
Quelles sont vos sources d’inspiration ? Une anecdote à ce sujet ?

Angélique Barbérat :
Tout m’intéresse en l’Humain. La mécanique des sentiments me passionne. J’aime les surprises des rencontres avec mes personnages. Je ne me dis jamais : Tiens, je vais écrire sur ce sujet, ou je vais créer un personnage comme cela… Je ne suis pas capable de cela. Un jour, un personnage entre en moi, tel il est, comme une urgence et c’est parti ! Je vais l’accompagner et traverser avec lui ce qu’il doit vivre parce que je ne peux pas faire autrement. Pour moi, c’est ça l’inspiration. Elle a un pouvoir envoûtant, elle est aussi facétieuse. J’aime quand elle m’envoie – post écriture – un signe dans ma vie. Je m’explique : Lola rencontre Bertrand parce que sa porte claque et que la poignée tombe. Le jour, où Et maintenant paraît en librairie, en marchant, je trouve une poignée de porte dans la rue, puis le lendemain, une vis… cruciforme naturellement. J’ai vécu – et vis encore – pas mal d’anecdotes de ce type avec Bertrand et Lola…

Beli :
Quel est parmi tous vos personnages, celui qui vous a donné le plus de mal ? A l’inverse celui qui a été étonnamment très simple à écrire et à développer ?

Angélique Barbérat :
Paradoxalement, c’est Bertrand dans les deux cas. Je « communique » facilement avec lui, je vois ce qu’il voit dans son objectif, avec son angle. Avec lui, j’ai compris la photo alors que je ne suis pas photographe, et ce contre quoi il luttait. Ce qui a été difficile, c’était de « vivre » avec lui sa captivité, sa descente aux enfers, mais elle était inévitable et incontournable. C’était son chemin, je devais le mettre en mots. Mais je pourrais en dire autant concernant Lola, j’aime infiniment sa présence, sa personnalité. Je ressens physiquement sa force et sa profonde gentillesse. J’aime Géraldine pour la femme qu’elle est. Elle mériterait un roman à elle seule ! Elsa, me peine beaucoup. Xavier est un homme très intéressant. Franck m’a surprise bien des fois. J’ai souvent pleuré avec les parents de Bertrand. Lenny, Maria, Chiara m’ont illuminée par leur présence.

Beli :
Préférez-vous écrire des standalones ou des sagas ? Pourquoi ?

Angélique Barbérat :
Pas de préférence. C’est l’histoire qui dicte son rythme.

Beli :
Pouvez-vous nous parler de votre dernier roman qui sera l’honneur au Festival ?

Angélique Barbérat :
Et maintenant est le 3ème tome de ma trilogie autour de Lola et Bertrand. C’est la continuité directe et chaque personnage avance dans sa réflexion, dans ses émotions, avec les événements que la vie lui donne à traverser. Ce tome recommence à l’instant où le précédent – Lola ou l’apprentissage du bonheur – s’arrête, qui lui-même a repris à la fin du premier qui s’appelle : Bertrand et Lola. En commençant ce projet il y a huit ans, je savais qu’il serait en plusieurs tomes mais je ne savais pas comment il finirait. J’ai cependant écrit les yeux fermés, en toute confiance, en écoutant les personnages. Ils m’ont véritablement guidée. Avec eux, je suis allée loin dans leurs pensées, j’ai éprouvé des émotions inoubliables qui m’ont changée à jamais. Dans le premier tome, la rencontre inattendue de Lola et de Bertrand le 5 juin 2009 fait naître leur amour immense. Il va tracer son chemin envers et contre tout et bouleverser les destins de trois familles. Il est question de choix et d’enfermement dans ce choix, au propre et au figuré. Dans le deuxième, il est question de cette fragile frontière entre le couple qui se construit et celui qui se détruit, entre la compréhension et l’incompréhension, entre la passion et l’amour, le silence et la vérité. Le troisième, Et maintenant, est la poursuite des destins des uns et des autres mais aussi un voyage vers la guérison… Et elle implique tant… Tout ce projet est chargé de mille joies, de mille peurs, et de libérations. D’amour, d’amours, d’Amour… Et de liberté. J’ai beaucoup de respect pour tous ces personnages qui m’ont fait écrire des phrases pour lesquelles j’ai ressenti la justesse que j’espérais atteindre un jour. Avec toute cette histoire, j’ai l’intime conviction d’avoir écrit ce que j’avais à écrire. J’en suis fière, vraiment fière.

Beli :
Question traditionnelle que nous sommes obligées de poser : Le héros ou l’héroïne :

Angélique Barbérat :
– Parfait à épouser ?
 Lola
– Parfait pour passer du bon temps au lit ? Si j’en crois Lola, Daphné et d’autres personnages féminins, je dirai : Bertrand.
– Qui vous a donné tout de suite envie de l’étriper dans d’atroces souffrances ? Alan Michel. En réalité, il m’a fait peur.

Beli :
Et pour finir, un portrait chinois. Si vous étiez (et n’hésitez pas à commenter vos choix ) :

Angélique Barbérat :
– Une couleur :
 Noir. Pour le mystère et le chic.
– De la nourriture : Le chocolat noir. Pour le goût…
– Une destination : La Lune. Sa face cachée… Parce qu’elle est cachée…
– Un animal : Un oiseau. Peut-être une frégate, pour voler pendant des mois sans me poser…
– Un Disney : Pinocchio. Pour sa poésie.
– Un héros Marvel ou DC Comic : Spider Man. Pour vaincre mon vertige !
– Une chanson : Wild is the wind, chantée par Bowie
– Un des 7 péchés capitaux : Après un sondage familial… la colère. Mais dans le bon sens, me dit mon mari, pour faire avancer les choses !
– Un vêtement : Un pantalon. Pour la liberté qu’il représente. Même si j’aime beaucoup les robes…
– Une citation : Il y a deux citations qui m’habitent.
– « Ses plumes, son œil « . Stephen King. Misery. C’est pour moi la meilleure définition de la sensibilité de l’écrivain. L’écrivain pour moi est à la fois le petit garçon du roman (écrivain en devenir) qui regarde l’oiseau exotique dans un zoo, et qui il perçoit tout de ses pensées, de sa détresse, de ce qu’il est. Mais il est aussi cet oiseau enfermé, il vit dans un monde qui l’observe sans le comprendre
– « C’est notre poésie intérieure qui nous met en relation avec le monde. » Caroline Carson, qui est danseuse.

Merci infiniment et rendez-vous au Festival du Livre Romantique !

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angélique barbérat et ses livres

Chez Michel Lafon, puis chez J’ai Lu en poche :
– L’instant précis où les destins s’entremêlent
– Bertrand et Lola
– Lola où l’apprentissage de bonheur
– Et maintenant
– La vie enfuie de Martha K.

 

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