Résumé de l’éditeur :
En amour, il n’y a pas de règle du jeu.
En tant que coach et femme j’ai toujours obéi à une devise simple : lance fort, ne te mets pas de limites et ne regarde jamais, jamais en arrière – surtout en ce qui concerne tes amours passées.
Donc lorsque mon ex, ne trouve rien de mieux comme boulot que d’être mon nouvel assistant en tant qu’entraineur, ma vie en est totalement bouleversée. Je pensais maitriser ce sport mais aujourd’hui les règles ont complètement changé.
Mon ex, c’est Nathan Pierce la star du baseball. Il est grand, brun et incontestablement beau. Il est aussi beaucoup trop désireux de faire des heures supplémentaires avec moi tout en me lançant ce sourire démoniaque que je connais trop bien et qui continue de faire battre mon cœur plus vite.
Entre un flirt moqueur et des regards appuyés je découvre que Nathan n’est pas seulement venu pour travailler. Il est là pour ré-écrire l’histoire. Notre histoire.
Et quand le destin lance dans ma direction une balle inattendue qui m’oblige à trouver un nouveau logement, Nathan me propose sa chambre d’ami, ce qui ravive en moi une cascade d’émotions que je croyais avoir depuis longtemps oubliées.
Et me voilà confrontée à cette décision essentielle : rester sur le terrain professionnel et continuer à fuir notre passé ou l’affronter de face en jouant le jeu qu’il s’est mis en tête que nous devions terminer ensemble.
★ Merci à Hugo New Romance pour ce SP ★
De retour à Honey Creek avec ce deuxième tome de la série de Brittainy C. Cherry. Nous y suivons trois soeurs, les Kingsley qui ont grandi avec leur père après que leur mère ne décède lors de l’accouchement de la petite dernière, que nous lirons dans le troisième tome.
Je n’ai pas lu ce roman au bon moment, je n’étais pas très disponible alors et je n’aime pas lire ainsi, je ne l’ai donc pas apprécié à sa juste valeur. Ce roman se veut plus grave que le précédent, il traite de la dépression à travers le personnage féminin. Brittainy a vraiment bien traité ce sujet, on se rend bien compte à quel point cela ronge notre héroïne et cela nous touche vraiment lorsque l’on se rend compte des émotions qui l’animent dans ces moments où elle a l’impression de perdre le contrôle. Cela change drôlement du tome précédent, le ton n’est pas le même et on se doit alors d’aborder cette lecture différemment.
Avery Kingsley est l’ainée de la fratrie Kingsley, passionnée de sport, elle est la coach de l’équipe de baseball du lycée. Elle a toujours vécu dans cette ville et s’y sent comme chez elle. Elle a une relation sérieuse depuis trois années avec Wesley et ils sont sur le point de se marier. Nous la découvrons au quotidien avec cet homme et on le devine de suite, leur relation ne semble pas vraiment la combler, on dirait qu’elle se résout à l’épouser par défaut. On comprend rapidement qu’Avery est une jeune femme qui n’a que peu confiance en elle, elle doute tant d’elle et de ce qu’elle est capable de vivre. Elle souffre d’un sentiment d’abandon qui ne lui permet pas de croire en l’amour et dans les hommes, alors qu’un homme intelligent comme Wesley veuille bien d’elle la rassure, ce pourquoi elle trouve naturel que de l’épouser. Mais son petit monde va s’écrouler avec le retour à Honey Creek de Nathan Pierce, c’est le passé qui remonte alors à la surface et la confronte à ce qu’elle a pu ressentir voilà plusieurs années déjà.
Nathan Pierce est aussi un enfant de la ville, sa famille vit à Honey farms, une ferme productive du coin. Il est l’ainé d’une fratrie de garçons, il a quatre frères plus jeunes que lui, deux paires de jumeaux. Nathan a quitté la ville pour mener à bien sa carrière sportive. Joueur de baseball, il fut deux fois champion du monde mais un accident a du le contraindre à arrêter, c’est alors qu’il est rentré chez lui. Arrêter le baseball fut un coup dur pour lui et ce retour aux sources ne va pas être facile car il ne sait plus trop ce qu’il est et ce qu’il vaut et pourtant il sera accueilli comme un héros, quelqu’un qui a réussit et n’a plus rien à prouver. Il va s’occuper des affaires de la famille, la vie à la ferme n’est pas toujours facile et il sait qu’il peut se rendre utile mais le sport lui manque. Alors quand on lui propose d’entrainer l’équipe de baseball de la ville, il accepte avec plaisir, pensant ainsi accepter un poste d’assistant, celui d’Avery mais ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il allait l’évincer du poste de coach principal pour prendre sa place.
Leurs retrouvailles seront difficiles et conflictuelles d’autant plus qu’elle a l’impression d’avoir été évincée d’un poste qu’elle aime tant. Enfin de compte, ils finiront par travailler côte à côte mais sans réellement être proches, elle fait en sorte de bien garder ses distances. Pour Nathan, c’est un calvaire, il se rappelle celle qu’il a aimé profondément et il aimerait bien la retrouver et qu’ils s’entendent mieux. Pour elle, c’est une nécessité, ce besoin de se protéger pour ne plus souffrir de nouveau, et puis elle est sur le point de se marier ! ce mariage, parlons-en, on le sent mal ce qu’il se passe avec Wesley, ils ne semblent pas être pour être ensemble. Alors quand le jour du mariage, rien ne se passe comme il faut, elle va de nouveau se retrouver bien mal et c’est là que Nathan saura se positionner en tant que soutien et lui offrira l’épaule pour pleurer tout ce qu’elle vit.
Entre eux, les choses changent petit à petit, tandis qu’Avery tente de se remettre de cet ultime abandon, Nathan tente de trouver sa place auprès d’elle. Il sera patient et c’est qu’il lui permettra de se rapprocher d’elle. Petit à petit, ils vont de nouveau apprendre à être ensemble, proches mais le tout avec prudence et à l’écoute du moindre tressaillement de la part d’Avery. Leur romance naitra progressivement, en secret mais il y aura toutefois pas mal d’obstacles encore à abattre pour envisager d’être ensemble au grand jour. Brittainy nous offre un slow burn qui évolue selon le traitement psychologique de ce que vivent tous les personnages.
Ce tome véhicule beaucoup d’émotions, on se sent profondément touché par tous ces sentiments contradictoires qui les assaillent. Ce que j’ai trouvé très justement abordé, c’est le sujet de la dépression, on se sent tellement concerné et touché par la façon dont les personnages la vivront. À la fois par Avery, celle qui la vit au quotidien et qui tente de s’en sortir, de la maitrise mais aussi à travers Nathan qui la comprend si bien et qui saura être celui sur qui elle peut compter. Brittainy aborde ce sujet avec respect et justesse et c’est impossible de ne pas comprendre le mal être profond dans lequel vit Avery. Cela confère au roman, un aspect plus grave que le précédent qui se voulait plus léger.
Si ce n’est pas un coup de coeur comme le précédent tome, il reste vraiment très beau. J’aime tant la plume de Brittainy C. Cherry, à chacune de ses histoires, elle m’embarque, nous procurant bien des émotions. On se sent bien au côté de la famille Kingsley, leur père est un amour d’homme et voir ses filles tomber amoureuses est très appréciable. On a fait la connaissance de la fratrie Pierce, qui eux-même sont très attachants. J’ai hâte de lire le dernier tome qui propose des tropes que j’aime beaucoup et je me régale d’avance !
The problem with players
De Brittainy C. Cherry
Editions Hugo Publishing
Collection New Romance
Broché, grand format de 476 pages
Sortie le 14/05/2025
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Série The Problems with :
Tome 1 : The problem with dating (05/02/2025)
Tome 2 : The problem with players (14/05/2025)
Tome 3 : The problem with failling (20/08/2025)