Cinéma : Darkest Minds – Paris, le 27/07/2018

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J’ai eu la chance de découvrir ce film en avant première le 27 juillet 2018 dans les locaux de la Fox, avant qu’il ne sorte en salle le 8 août 2018 et voilà mon avis. Au moment du visionnage, je n’avais pas encore lu le roman mais depuis je l’ai lu, pour pouvoir mieux vous en parler.


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Synposis : 
Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’en échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.


Des romans Young-adult adaptés au cinéma

La littérature Young-Adult a le vent en poupe, concernant les adaptations au cinéma. Après plusieurs séries portées à l’écran telles que Divergente, Hunger Games ou encore Labyrinthe, nous avons vu fleurir bon nombre de romans de type one-shot comme Love Simon, Midnight Sun, Everything, Everyting et bien d’autres encore. A chaque fois, le succès est assez retentissant et les cinéphiles restent fidèles, surtout lorsqu’il s’agit d’une série. Les lecteurs aiment retrouver les héros qu’ils ont lu, prendre vie à l’écran et ceux qui n’ont pas lu les romans, apprécient de découvrir de nouveaux films avec des jeunes de leurs âges.

Voilà le retour d’une série, une dystopie publiée en 2013 chez La Martinière jeunesse qui se voit porter au grand écran. Publiée sous le titre Les insoumis à l’époque, elle devient alors Darkest Minds, son titre original. La dystopie est un genre facilement adaptable à l’écran, et il permet aussi à ceux qui vont les voir, de s’identifier à tel ou tel personnage, le genre proposant en général différents types de personnages, de toutes classes et origines.


L’adaptation de Darkest Minds

Darkest Minds est une trilogie dystopique dans laquelle une maladie tuent une bonne partie des enfants et les survivants sont alors crains des adultes, car à leur yeux ils deviennent dangereux. Ils vont donc être parqués dans des camps, et séparés par couleurs selon les pouvoirs qu’ils ont. Vert, jaune, bleu correspondent aux contrôlables, tandis que deux autres couleurs, le rouge et l’orange concernent les cas les plus dangereux, ceux qu’il est difficile de contrôler.
L’histoire ainsi proposée, propose de découvrir plusieurs lieux, bien définis par des codes et très différenciés les uns des autres.

La bande annonce de Darknest Minds était fort attrayante, qu’en est-il du film ?
Alors sachez que ce film s’inscrit bien dans l’intégralité du premier tome publié. Cette adaptation en reprend les grands événements et forme un beau condensé de tous les faits importants cités dans le texte original. Certains personnages n’ont pas été évoqués dans l’adaptation et pourtant ils sont importants pour l’histoire, mais peut être arriveront-ils plus tard, d’une manière différente.


Les acteurs

Nous retrouvons l’actrice Amanda Stenberg, qui a le vent en poupe et que nous voyons de plus en plus à l’écran. Elle incarne cette jeunesse idéale pour porter tous ces romans Young-Adult à l’écran. Après avoir joué dans Hunger Games, elle a su s’imposer avec son rôle principal dans Everyting, Everything, nous la retrouverons aussi dans l’adaptation du roman The Hate U give d’Angie Thomas cet automne, qu’il me tarde aussi de découvrir.

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Ici dans Darkest Minds, elle interprète l’héroïne principale : Ruby. Ruby a été séparée de ses parents à l’âge de dix ans, elle a vécu ses six dernières années dans un camp, en tant que vert alors que nous découvrons dès le départ qu’elle est une orange. Mais les oranges ne sont pas traités comme les autres, donc elle a vite compris l’intérêt de le cacher. Elle va ensuite s’enfuir et faire la connaissance de trois autres jeunes comme elle, qui sont en fuite. Et ensemble ils vont chercher la terre promise, ce lieu où les enfants vivent libre et sans classifications de couleurs : East River.

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Avec elle, des acteurs moins connus mais qui correspondent bien à ce mélange ethnique que l’on retrouve dans ce type de série. Chacun d’eux a des particularités et vont ainsi s’imposer, car à eux quatre ils forment un tout. Le rôle de Liam est interprété par Harris Dickinson, un acteur aux charmes certains qui ne laissera pas insensible les jeunes filles. Ils sont aussi accompagnés de la très jeune Zu, incarnée par Miya Cech, une jeune actrice qui joue bien son rôle. N’oublions pas ce personnage, qui vous fera rire et qui est souvent bien grognon, mais essentiel par son intelligence et bien d’autres choses encore, Chubs est porté à l’acran par Skylan Brooks.

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Le choix des acteurs est judicieux, ils correspondent bien à l’idée que l’on peut se faire d’eux à la lecture, même si cette idée peut varier d’une personne à une autre, ce serait un long débat ! mais les acteurs incarnent bien leur rôle au sein de ce premier opus.

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L’ambiance de la dystopie

Cette adaptation est plutôt réussie, dans le sens où le rythme ressenti à la lecture est bien porté à l’écran. Tout comme le roman, on ne s’y ennuie pas une seule minute.
La rythmique de l’ensemble reste bien cadencée, au grès de ce qui doivent subir dans leur fuite. L’ambiance générale du roman se retrouve parfaitement bien dans cette adaptation, nous avançons auprès des personnages, toujours sur le qui-vive et dans l’incertitude de ce qu’ils vont trouver. Les décors et cet aspect tout particulier à la dystopie sont ici bien présents, et nous avons bien conscience ainsi que le monde n’est plus ce qu’il était.

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Nous nous retrouvons, enfermés au départ dans des camps, où les personnages n’ont pas de liberté et sont contraints de vivre les uns sur les autres. Les costumes qu’ils portent les définissent et les parquent dans une classification, ne leur permettant pas d’être un individu à part entière. Le contraste avec l’extérieur, vide de sa population, aux allures un peu apocalyptique est certain et nous montre ainsi cette possibilité de liberté à laquelle vont être confrontés les personnages. Les personnages peuvent ainsi oeuvrer comme leur bon vouloir, choisissant ce qu’ils vont porter, ou encore décidant de cette route qu’ils vont prendre ensemble. Les communautés qui se veulent plus libérales, s’inscrivent elles aussi dans un genre qui n’est pas sans rappeler, ce retour à la nature et à la simplicité des communautés hippies.

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La bande originale

J’aime bien évoquer la bande originale d’un film, non pas que je sois une experte, non, juste une passionnée. Je trouve qu’elle joue un rôle primordiale pour accompagner le film.
La bande originale a été conçue par Benjamin Wallfisch, qui a pour habitude de créer des bandes sons de films un peu angoissants (It, Annabelle…). Son genre s’adapte bien ici, nous portant dans l’action lors d’une poursuite, ou encore nous laissant dans l’incertitude de ce qu’ils vont trouver au détour d’un chemin avec cette part d’angoisse liée à l’inconnu. Dans les moments plus doux, ou encore dans ces moments où ils partagent en toute insouciance de la joie simple, le compositeur a su nous proposer un thème qui respire l’espoir si bien incarné par ces acteurs et leurs personnages.


Un film, qui rien qu’avec la bande annonce me donnait envie, je suis ravie de l’avoir vu et de pouvoir vous parler de mon ressenti. Si on évoque l’adaptation cinématographique d’un roman, je la trouve très bonne et plutôt fidèle à ce que nous proposait l’auteure, Alexandra Bracken. Les acteurs portent bien leur rôle à l’écran, c’est un plaisir de les suivre. Si vous n’avez pas lu le livre, vous aurez alors l’occasion de découvrir une histoire dystopique vraiment très entrainante et qui ne vous laissera pas, sans l’envie de voir la suite avec une fin qui porte la curiosité à son paroxysme !

Merci à Ludovic et à la Twenty Century Fox France pour cette avant-première.


Pour lire ma chronique sur le roman, cliquez sur la couverture ci-dessous.

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Darkest Minds – #1 Rébellion
Sortie française : le 08/08/2018
Réalisation : Jennifer Yuh Nelson
Acteurs : Amandla Stenberg, Harris Dickinson, Miya Cech, Skylan Brooks…
Compositeur : Benjamin Wallfisch
Production : Twenty Century Fox France
Durée du film : 1h44
D’après l’oeuvre de Alexandra Bracken « The Darkest Minds »

☆ BELI ☆

 

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