365 jours #1 – Blanka Lipińska

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Résumé de l’éditeur :
Don Massimo Torricelli est le chef d’une des plus puissantes familles mafieuses de Sicile.
Il y a plusieurs années, alors qu’on lui a tiré dessus, il se bat pour survivre, il a des visions d’une jeune femme. À peine sorti du coma, il fait réaliser des peintures du visage de cette femme qui l’obsède et qu’il n’a de cesse de trouver.

Laura Biel passe des vacances en Sicile avec son copain, Martin et des amis à l’occasion de son anniversaire. Depuis qu’elle est arrivée sur l’île, Laura a le sentiment étrange d’être observée, elle met cette sensation sur le compte de la fatigue et décide de profiter de ses vacances.
Malheureusement les relations entre Laura et Martin sont délétères. A tel point que Laura ne supportant plus l’attitude de Martin, quitte l’hôtel furieuse. Alors qu’elle déambule dans les rues du petit village sicilien, elle croise le chemin de Massimo.
Elle se réveille dans un lit inconnu, et se trouve devant celui qu’elle surnomme l’homme en noir. Il lui fait une proposition des plus étranges : rester avec lui pendant les 365 prochains jours, et si elle n’est pas tombée amoureuse de lui d’ici là, il la laissera partir. Massimo lui affirme qu’il ne fera jamais rien sans son consentement, qu’elle n’a rien à craindre de lui.
Laura est animée par des sentiments contradictoires, elle est à la fois extrêmement attirée par le beau Massimo, et hors d’elle d’être retenue contre son gré.
Une relation d’une sensualité dévorante va se nouer entre Laura la fougueuse et Massimo l’impétueux. Et ce n’est pas forcément celui que l’on imagine qui va mener la danse…
Un roman sexy et profondément romantique.

 ★ Merci aux Editions Hugo New Romance pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

Dans cet avis sur le roman, je commencerai par une partie que j’ai écrite, avant même d’avoir ouvert le livre, je venais alors de le recevoir. Elle fait référence à quelques interrogations que beaucoup de lectrices ont vis à vis de cette sortie, et c’est aussi quelque chose de tout à fait personnel, qui n’engage que moi !

Voilà bien une série qui a fait parler d’elle ! Avant même de découvrir son adaptation au cinéma (pour nous, sur Netflix en juin dernier) nous en avions entendu parler. Dès qu’il s’agit d’une romance un peu dark, où le héros agit de façon sauvage et dominatrice, les avis s’envolent ! Il y a les fans et il y a les réfractaires qui font barrière à ce type de romance. De mon côté, j’apprécie me faire ma propre opinion sur les romans qui comme ici font polémiques, tout comme j’ai voulu me faire un avis sur l’adaptation. Il y a eu beaucoup de réactions à la sortie du film, beaucoup de jugements, justifiés ou pas, je ne suis pas là pour dire qu’une personne a raison plus qu’une autre mais c’est le genre qui fait débat ! De mon côté, je suis loin d’avoir trouver le film époustouflant, mais sachant que j’allais regarder un film où la femme ne serait pas épargnée, je ne me suis pas non plus insurgée.

J’ai vu le film, donc je connaissais l’histoire ! Indéniablement, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec ce que l’on a vu quand on découvre le livre après. Je crois que ce type de considérations pourraient bien faire partie d’un autre article : il y a le roman, il y a l’adaptation, et ensuite la cohérence entre les deux. Ici, je vais vous parler du roman tel quel principalement, de son histoire, de son récit, de ses personnages et de la plume de l’auteure, Blanka Lipińska.

La question qui s’est posée aussi quand Hugo New Romance a dévoilé la sortie de cette trilogie, justement dans la collection New Romance, c’est pourquoi dans cette collection ? New Romance, c’est la collection de Hugo Publishing qui nous propose des romances adultes, appartenant au New Adult, ou plus encore à des récits contemporains. 365 jours pourrait bien, lui se classer dans de la Dark Romance, on y retrouve en tout cas tous les ingrédients pour : enlévement, séquestration, omniprésente forte du sexe, descriptions approfondies des scènes intimes, intimidation, menaces, danger, syndrome de Stockholm… et j’en passe ! Selon la quatrième de couverture, 365 jours serait un romantic suspense, pourquoi pas, il en a quelques codes en effet, mais cela n’enlève en rien cette omniprésence des codes de la Dark Romance.

Alors je pense que toutes celles qui vont le lire le savent, l’histoire nous propose de suivre un mafieux qui vit une vie dangereuse, malsaine et qui s’impose en tant que tel. Ce n’est pas une lecture qui convient à tous, je pense notamment à tous ces jeunes qui lisent de la New Romance, comme elles liraient des littératures de leur âge. Ici, on est loin des romances douces proposées par ailleurs ! Alors un petit avertissement toutefois, ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains.


Maintenant que j’ai lu le roman, je peux en parler en toute connaissance de cause. Voici mon avis une fois ma lecture finie.

Présentons rapidement l’histoire de ce roman. Massimo appartient à la mafia sicilienne, il va kidnapper une femme qu’il cherche depuis des années et lui faire une proposition qu’elle ne peut pas refuser, tout simplement car il n’a pas l’intention de la libérer avant cette échéance : une année ! Une année durant laquelle, il fera tout pour qu’elle tombe amoureuse de lui. Le contexte est posé, et c’est alors que nous entrons dans ce monde qui n’est pas celui de l’héroïne, Laura, mais celui du mafieux Massimo. Un monde où le luxe, l’argent, le crime, le sexe font bon ménage et où rien ne ressemble à la vie “normale“ que vivent les gens.

Ce premier tome peut se découper en deux parties. La première étant ces courts moments où on les découvre seuls dans leur vie actuelle, puis ensemble mais cela dans la contrainte. Il y a alors tout un apprentissage vis à vis de la situation et des nouvelles conditions de vie qui seront dorénavant celles de Laura. La deuxième partie parle alors de ces moments où les opinions ont changé, et que leur histoire prend alors un autre chemin. La contrainte a cédé le pas à l’envie, et ils sont alors confrontés aux réalités que leur impose cette vie possible ensemble. Deux parties assez distinctes selon moi, car les personnalités des personnages seront alors ressenties de manière différente.

L’histoire de ce couple se déroule toute en progression, progression assez rapide j’admets, mais y consacrer plus de temps n’aurait pas cadrer avec le type d’histoire proposée. Je pense aussi que que cela serait devenu répétitif si cela avait pris plus de temps. Le roman débute avec Massimo, ce qui nous permet de comprendre d’emblée quel type de personnage il est : un mafieux, dominateur qui gère son royaume de main de maitre. Après cela, nous aurons une narration unique, et c’est donc Laura qui nous contera ce qu’il se passe dans cette première partie. D’un autre côté, tout découvrir à travers son regard me semblait être la meilleure direction choisie pour appréhender cette histoire. Nous en apprenons suffisamment sur Massimo ainsi pour avancer en toutes connaissances de causes, même si l’on ne connait pas tout le concernant. Laura sera celle qui découvre son monde et ce qu’il est, pour que nous puissions les suivre dans ce qu’ils vont vivre tous deux.

Laura est une femme plutôt sure d’elle, et en pleine possession de ses moyens, elle appartient à cette catégorie de femmes qui s’assument, et ce dans tous les domaines : professionnel, amicale, familiale, amoureux mais aussi sexuel ! Elle n’est pas du genre à se laisser faire, et si aux tous débuts de cette histoire, alors qu’elle vient de se faire enlever, elle résiste, cela ne dure pas bien longtemps. Elle a eu quelques réactions physiques pour se défendre, des mots et des réactions de colère, mais très vite, elle change de position. Bien entendu Massimo menace sa famille, donc elle ne veut pas que l’on leur fasse du mal, c’est aussi comme ça que tous ravisseurs arrivent à amadouer leurs captives. Mais ce qui m’a gêné, c’est que si d’apparence on peut être docile pour préserver ceux que l’on aime, toute captive continue en son fort intérieur à être en colère ou à avoir peur de son ravisseur. Bien entendu, la proposition de Massimo de tomber amoureuse de lui, sans la forcer installe une position plus avantageuse que lorsque le ravisseur prend sans considération ce qu’il veut, mais tout de même, on n’est pas propulsé dans un univers tel que celui de Massimo, sans continuer d’être apeurée. Après, elle tombera amoureuse, c’est une autre histoire là, mais jusque là, j’ai trouvé qu’elle prenait un peu trop de plaisir à la situation. J’ai donc eu un peu de mal avec elle, avec ses réactions vis à vis de tout ce qu’elle vit. On prend alors trop de distance avec la situation dangereuse dans laquelle elle se trouve.

Massimo, c’est un personnage typique de la mafia, et de l’idée aussi que l’on s’en fait. C’est un homme qui prend ce qu’il veut et qui règle ses problèmes sans détours et sans concession. C’est un dur, un homme intransigeant et ce qu’il veut ici, c’est elle ! Celle dont il a eu des visions alors qu’il a failli mourir, depuis elle le hante et tous autour de lui, savent qu’il la cherche. Alors forcément quand il tombe sur elle, tel le mafieux qu’il est, il l’enlève. Il aurait pu tenter de la séduire, me direz-vous ? Oui en effet, surtout qu’il a de quoi : le physique, l’argent… mais non lui, il prend, c’est tout. C’est pourquoi après cet enlévement, il lui donne cette possibilité de passer un an avec lui pour tomber amoureuse, et si elle n’éprouve rien pour lui alors à la fin de cette année, elle sera libre de rentrer chez elle. Pour lui, c’est évident qu’elle est sa promise, et il a conscience de son charme, donc elle cédera. Massimo est aussi un homme qui reste très mystérieux, d’abord car nous savons peu de choses sur lui mais aussi car il ne souhaite pas se confier sur ce qu’il fait à celle qui l’accompagne désormais. Sa présence est à la fois oppressante car il a ce type d’aura puissante et charismatique, mais elle reste aussi fascinante, comme le reflet des désirs qu’éprouve Laura en sa présence. C’est un personnage intéressant, un peu ambigu, tantôt tendre et naturel – cela ne dure jamais bien longtemps, c’est fugitif -, pour se munir de son masque dur et intransigeant dans la seconde qui suit. Ses gestes sont souvent brutaux car c’est ainsi qu’il a vécu toute sa vie, et la présence de la jeune femme les mettra d’autant plus en évidence. La violence fait partie de sa vie, et il ne sait pas comment ne pas y céder.

Si je vous parlais d’histoire qui progresse tout au long du livre, c’est aussi car les débuts m’ont fait hausser les sourcils à de maintes reprises, surtout vis à vis de Laura, comme je l’explique plus haut. Ce que je trouve aussi assez redondant, c’est l’omniprésence du sexe de façon parfois un peu lourde, par moments, cela devient lassant. Mais ça, c’est quelque chose qui ne me plait pas forcément dans les romances, enfin ce n’est pas cela qui va être déterminant pour moi. Même si j’ai trouvé cela intéressant de voir comment une attirance physique, purement charnelle et sexuelle va prendre le pas sur tout le reste, c’est quand même parfois évoquer de manière un peu lourde. Ce que j’ai toutefois trouver intéressant c’est de constater que les débuts seront marqués par un érotisme débordant, car il n’a pas l’intention de la forcer, mais ne reste toutefois pas chaste dans ses gestes et pensées. Les débuts de cette histoire sont donc un peu clichés et redondantes, cela ressemble à beaucoup de romances comme on a pu en lire. Le sexe est évoqué de façon crue et sans finesse, et il prédomine !

La première partie, celle de la captive qui découvre son ravisseur et son monde, n’a pas réellement répondu à ce que j’attends de ce type d’histoire. La deuxième partie, si je peux couper le livre en deux, est celle où les sentiments se sont installés et où ils changent la donne, on n’est plus dans une relation de captive/ravisseur, mais plus dans un apprentissage pour connaitre l’autre. On est alors encore une fois confronté au milieu de Massimo, et à ce que cela engendre comme contraintes et cela joue aussi sur sa personnalité à lui. Laura, malgré tout a du mal à tout accepter, là-dessus elle restera camper sur ses positions à plusieurs reprises, défendant son opinion. Cette partie est plus intéressante et on commence aussi à apercevoir d’autres aspects de leur personnalité, peut être aussi car nous sommes alors « mieux » installés dans leur histoire.

Une des questions que l’on se posait, c’est est-ce que la plume de l’auteure allait être suffisamment bonne pour nous plaire ? Une histoire bien ficelée fait beaucoup à ce que l’on apprécie un livre, mais une bonne plume encore plus ! Je ne suis pas une spécialiste qui analyse l’écriture de chaque auteure, mais je dirai que j’ai eu un peu de mal au début, avec beaucoup de phrases courtes et hachurées qui s’enchainent, mais au fur et à mesure que l’on entre dans le roman, on finit par s’y habituer. Si cela m’a gêné aussi, c’est certainement car il s’agissait de suivre les réactions de Laura et que j’ai vraiment eu du mal avec son personnage, cela n’aide pas. Le côté très cru de l’évocation du sexe à la fois dans l’acte, mais aussi dans chaque pensée qui les animent, est lui par contre plutôt lourd. J’ai trouvé que le vocabulaire employé, divers et variés pour évoqués chaque pensée et toutes les parties d’anatomie concernées est florissant, et quand je dis cela, je pense à trop florissant, certains termes sont même étonnants de par leur utilisation ! On y rencontre aussi quelques clichés du genre, qui nous rappellent d’autres histoires et qui n’en font donc pas quelque chose d’unique.

Ma découverte de ce premier tome, a été malgré tout influencée par le fait que j’ai vu le film, donc que je connaissais l’histoire. Que dire sur le contenu du livre, je dirai qu’il est très proche du film et que je m’attendais à en découvrir plus encore, après tout c’est ce que l’on attend d’un roman par rapport à un film et de ce côté-là je reste un peu sur ma faim. Je pense que la lecture des deux autres tomes sera différente, puisqu’alors je ne connaitrais pas les tenants et les aboutissants de l’histoire, même si ici tout n’est pas à l’identique. Je crois aussi que je suis très curieuse de découvrir la personnalité de Massimo qui est un personnage qui m’intéresse plus que Laura, même si ses attitudes sont très brute de décoffrage, sans grande finesse. Dans ce type d’histoires, faisant références à quelques Dark Romance que j’ai lu, c’est vraiment la personnalité du ravisseur qui a fait toute la différence, Massimo sera-t-il l’un de ces personnages emblématiques du genre ? A voir avec les autres tomes mais pour l’instant, je ne suis pas encore convaincue de cela. Aura-t-il à un moment donné la main mise sur la narration ? J’espère aussi !

Alors ai-je aimé ou pas ? Cela ne restera pas une lecture mémorable, beaucoup de choses m’ont déplu mais c’est quand même assez addictif. Puis je reste curieuse, toujours de savoir et de tout connaitre et quand je débute une histoire, j’aime aller jusqu’au bout. Et si j’ai choisi de voir le film et de lire la série, c’est que j’avais envie de savoir ce qui allait nous être proposé. Si on n’a pas d’intérêt pour ce type d’histoire, pour ce genre de situations qui peut déranger, dans ces cas-là, on ne lit pas la série et/ou on ne regarde pas le film, tout simplement. Après il ne faut pas s’attendre à vivre un moment marquant, cela reste une lecture de distraction, mais pas un grand récit inoubliable. Cet avis n’engage que moi bien entendu, je sais que le texte trouvera son public qui l’adorera, tandis que d’autres le détesteront.

La fin de ce tome, est faite pour que l’on soit curieux de découvrir la suite. Elle est aussi assez évidente, ce n’est pas un gros cliffhanger et il occasionne quelques interrogations sur la suite de leur histoire.

365 jours #1 
De Blanka Lipińska
Editions Hugo publishing
Collection New Romance
Broché 361 pages
Sortie le 06/05/2021


Trilogie 365 jours : 
Tome 1 (06/05/2021)
Tome 2 (03/06/2021)
Tome 3 (01/07/2021)


Le roman sur Instagram.

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Retrouvez mon article sur l’adaptation sur petit écran, disponible sur Netflix.

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