Love on the brain – Ali Hazelwood

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Résumé de l’éditeur :
L’autrice de The Love Hypothesis revient avec une nouvelle comédie romantique !
Oui, c’était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu’il m’apprécie, et n’en avais aucune intention. Toutefois, s’il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non – à l’évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine…
Eh bien. Je n’avais d’autre choix que le haïr en retour.
Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ?
Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle.
Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son cœur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?

 ★ Merci aux éditions Hauteville pour ce SP ★

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Il est rare de lire des romances dans le milieu scientifique, ne dit-on pas d’ailleurs que les sciences ne sont pas faites pour les filles, si malheureusement encore de nos jours, nous avons ces classifications malgré le combat pour changer ces idées reçues ! C’est une lutte de chaque instant, mais Ali Hazelwood a un doctorat en neurosciences, et elle aime nous proposer des romances dans ce milieu et cela change. Après l’avoir lu dans The hypothesis love, la perspective de la retrouver de nouveau était très enthousiasmante, et quand vous associez à cela la NASA, ça fait son petit effet, que vous aimiez ou pas les sciences d’ailleurs !

Bee Königswasser est une jeune femme de 28 ans polonaise, et c’est une héroïne spécialisée en neuro-ingénierie. Nous découvrirons son métier lorsqu’elle va se voir proposer une mission à la NASA. La mission qu’elle attendait depuis le début de sa carrière et qui pourrait changer son avenir. Elle va ainsi pouvoir participer à la conception d’un casque pour les astronautes et c’est son talent en neuro-ingénierie qu’il manquait à l’équipe déjà en place. La perspective la rend enthousiaste, elle va enfin pouvoir mettre son talent à profit, et tout serait parfait si elle ne devait pas travailler sous la direction de Levi Ward, qui n’est qu’autre que celui qui a fait de ses années d’études une misère ! Elle appréhende un peu l’idée que cela puisse venir gâcher cette belle opportunité mais cela ne va toutefois pas l’empêcher de la saisir et elle a bien l’intention de profiter de l’expérience.

Le récit va nous être narré par l’héroïne, c’est donc à travers son regard et ses impressions que nous allons suivre son histoire. Nous serons ainsi au sein d’une équipe de la Nasa, qui va travailler sur l’élaboration, ou plutôt le perfectionnement d’un casque pour les cosmonautes. Un projet qu’ils ne sont pas les seuls à mener, puisque d’autres pays travaillent sur ce type d’idée, c’est donc une course contre la montre qui va se jouer ici, pour que leur brevet soit déposé avant les autres. On est en parfait immersion au coeur d’une équipe scientifique, avec les avancées, les découvertes et cette façon bien à eux de travailler ensemble. On s’imagine bien alors qu’au vue des tensions qu’il y a entre Bee et Levi, cela sera un peu difficile. Les débuts le seront en effet quand Bee n’aura pas le matériel attendu et que sa mise au travail prendra du retard.

Mais assez rapidement, les choses vont se mettre en place, et Bee va se rendre compte que l’attitude de Levi semble quelque peu ambigu ! Certaines incohérences entre son comportement et l’opinion qu’elle a de lui, viendront mettre à mal ce qu’elle pensait savoir de lui. On va au fil des pages que nous tournons, évoluer tout comme elle vers une perception différente même si elle se méfie beaucoup de lui au départ. Elle arrive ainsi au coeur d’une équipe qui se connait, et elle va devoir s’imposer en tant que nouvelle, mais surtout en tant que femme. Si elle pense que lui est contre elle, elle est heureuse d’être arrivée avec son assistante qui lui apporte du soutien, et elle trouvera que ceux qui l’accueillent sont plutôt bienveillant. Petit à petit elle prendra confiance et imposera ses idées, brillante comme elle est, c’est pourquoi on a fait appel à elle.

Mais quand est-il de Levi ? La perception que l’on a de lui, se fait donc à travers son regard à elle. Mais on comprend aisément qu’il ne la déteste pas tant que ça, au contraire, il semblerait que cela soit le contraire. La tournure que prend l’histoire autour de leur romance m’a beaucoup plu. On reste ici avec un départ de relation fondé sur ce qu’ils ont vécu dans leur jeunesse, mais maintenant qu’ils vont devoir travailler ensemble et qu’ils sont tous deux adultes, la vision qu’ils ont de l’autre a changé. Bee restant persuadée qu’il la déteste, mettra un moment à comprendre qu’il en est autrement. Leur relation évoluera pour finir mettre en lumière l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé lire, si elle est pétillante, haute en couleurs, tout en étant talentueuse, lui est beaucoup plus réservé, et j’ai adoré le contraste qu’ils forment tous deux. Puis par la suite, on apprend bien plus encore sur lui qui nous permet de bien le cerner.

La plume de Ali Hazelwood se laisse porter par un peu d’humour, c’est toujours plaisant de la lire, ses personnages sont un peu à part, soit très renfermés sur eux, soit très maladroits, ou quelques autres choses de ce genre mais toujours un peu atypique. On retrouve toujours quelques références à la culture Geek, moi qui suis fan de Star wars, j’adore voir qu’elle aime y faire référence. Ici, elle apporte un plus à son héroïne, en faisant quelques  références à Marie Curie tout du long du roman. Celles-ci nous rappellent ainsi le combat des femmes pour s’imposer dans ce milieu scientifiques majoritairement masculin. Elle sont intéressantes et apportent un petit plus très sympa à lire, mettant en parallèle la vie de Bee et celle que fut celle de Marie Curie, en se référant à l’idée de savoir « mais que ferait Marie ? ».

Ali Hazelwood a vraiment son univers bien à elle, et cela se ressent dans ses textes. Le milieu scientifique est très bien traité et elle arrive à y mêler la romance et les émotions. Malgré le sérieux de leur métier, les personnages restent tout bonnement comme tout autre, avec des sentiments, et on s’en imprègne alors que l’on fait leur connaissance et que l’on les voit interagir ensemble. Il y a dans la plume de Ali Hazelwood quelque chose de très particulier, qui nous permet de bien différencier ses écrits, je crois que l’on devient vite accroc et j’espère que l’on aura de nouveau l’occasion de la lire car ce deuxième roman m’a beaucoup plu encore une fois.

Love on the brain
D’Ali Hazelwood
Editions Hauteville
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Sortie le 03/05/2023

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