Début Sauvage – J.L. Beck & C. Hallman

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Résumé de l’éditeur :
« Tout a commencé par un simple regard, mon obsession, mon désir, et le besoin de posséder la douce et incroyablement naïve Elena Romero.
Comme un voleur, je suis arrivé au milieu de la nuit et l’ai enlevée de son château pour la placer dans une cage dorée.
L’arrangement avait été fait.
Son père savait que je venais, que j’avais l’intention de le faire payer.
Son empire s’écroulait.
Il n’avait pas d’argent, rien de valeur pour moi, rien à part… elle.
C’est pourquoi il a accepté.
Sa précieuse fille, vierge et innocente, pour payer sa dette.
Il pensait que j’allais la briser, la tuer, il n’avait aucune idée de ce que j’avais prévu.
Il ne savait pas qu’il m’avait donné la seule chose que je voulais le plus.
Elle deviendrait ma femme.
Elle porterait mes enfants.
Elle se plierait à ma volonté.
Et je ferais n’importe quoi pour la garder à mes côtés. »

 ★ Merci à J.L. Beck & C. Hallman pour ce SP ★
Blog Tour organisé pour cette sortie

             avis-beli

Ces deux auteurs nous offrent une nouvelle fois une Dark Romance, j’ai eu peur au début de ma lecture, que ce ne soit qu’une énième histoire de mafia, d’enlèvement, de vierge mise en vente et j’en passe, mais il s’est avéré que l’histoire diffère de leur précédente série et qu’en fin de compte, si on reste dans le même univers, cela nous propose autre chose.

Quand on introduit ce type d’univers, on aborde alors des hommes de pouvoir, sans scrupules, très portés sur la domination, le sexe sauvage et qui ne voient aucun inconvénient à tuer, à faire souffrir et profite de leur position en toute impunité. Ce sont des hommes qui considèrent les femmes souvent comme des objets, et ici encore en considérant que l’héroïne sera vendue pour éponger une dette, on retrouve les conditions spécifiques à ce genre de roman. La femme reste en position d’infériorité et elle n’a guère de chance d’être libre de vivre la vie qu’elle souhaiterait. C’est ainsi que la jeune héroïne de ce roman, Elena Romero va se retrouver entrainer dans une histoire qui changera sa vie.

Elena Romero a vécu toute sa vie, protégée des autres. C’est une jeune femme qui a grandit parmi une famille mafieuse, mais qui n’a jamais eu conscience de ce monde, elle est jeune, naïve et rêveuse, ce qui fait d’elle une proie facile pour ces hommes qui l’entourent. Son propre père se jouera d’elle, et elle sera vendue pour éponger une dette, au plus offrant. Elle va être alors confrontée à un monde hostile et dangereux, avec cette peur constante de ce que l’on pourrait lui faire. Cet homme, Julian l’a acheté mais que compte-t-il faire d’elle ? Son attitude est quelque peu contradictoire, ce qui causera chez la jeune femme, des incertitudes balançant ses émotions de l’espoir d’être aimée et considérée à la peine d’être rejetée et considérée comme un objet.

Julian Moretti est un paradoxe à lui tout seul ! Il ne jure que par la vengeance depuis des années et celle-ci est sur le point de se réaliser lorsqu’il fait l’acquisition de la jeune Elena. En enlevant son bien le plus précieux au patriarche du clan Romero, il tient enfin la possibilité de l’anéantir, en la faisant souffrir le plus possible. Mais d’un autre côté, cela fait un moment qu’il est complètement obsédé par Elena, il l’a toujours voulu et maintenant qu’il a, il semble être partagé entre cette envie d’elle, et sa vengeance. Il oscille alors par moments entre deux directives qui s’opposent, laissant apparaitre l’espoir que ses sentiments pour elle pourraient changer la donne, mais c’est plus compliqué que cela quand un homme ne vit que pour se venger. On oscille alors d’un côté, plus de l’autre, parfois on se balade un peu trop d’ailleurs, et j’ai trouvé que s’il était normal d’avoir quelques moments d’indécisions, cela créé quelques réactions des deux personnages pas forcément très cohérentes parfois.

Tout du long du récit, nous allons être partagé par la double narration, nous permettant ainsi d’explorer les pensées et réactions des personnages face à ce qu’ils vivent. L’action se passe principalement en huit clos, comme c’est le cas la plupart dans les Dark Romances, car on se doit d’accentuer cet aspect d’enfermement et de prison dans laquelle la jeune héroïne se retrouve. Souvent les lieux sont majestueux, comme des manoirs, mais la captive ne jouit pas de la liberté d’en profiter. Ici l’accès à plus de liberté se fera progressivement, et c’est tout aussi progressif que leur relation s’établira au fur et à mesure qu’ils partageront du temps ensemble. Ils font connaissance, tout autant que cela se peut dans la situation toute particulière qu’est la leur. Si Elena continue de réagir avec toute la naïveté qui la caractérise, cela expliquera cela, bien que par moments, on se dit qu’elle ferait bien d’ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes. Julian sera d’autant plus perdu en apprenant à la connaitre, et on trouvera ainsi peut être une faille à sa carapace.

Cette ambiance est très cloisonnée, bien qu’ils ne soient jamais seuls dans ces lieux, de nombreux personnages interviennent au sein du domaine de Julian, tout comme ceux que nous rencontrons sur les quelques occasions qu’ils auront de « sortir ». Tous accentuent d’autant plus ce danger dans lequel vivent les personnages, la menace est constante, et si Elena sert bien à Julian, il se prend aussi l’envie et le besoin irrépressif de la protéger des autres, elle lui appartient et si elle peut attirer les convoitises, il n’est pas question qu’on la touche. La rencontre avec d’autres, ces hommes sera d’ailleurs bien représentative du milieu, ces rencontres ne durent jamais longtemps, mais elles font froid dans le dos, à la perspective de ce qui pourrait arriver à la jeune femme. Leur histoire sera rythmée par ce qu’il se passe autour d’eux, la position de Julian, la captivité d’Elena attirant bien des regards et des convoitises, on n’est jamais à l’abris dans ce monde mafieux, et des rebondissements viendront rythmer le récit de leur histoire.

J’ai passé un bon moment à lire cette romance, elle offre bien entendu tous les ingrédients du genre et ne s’adresse donc pas aux lectrices qui seraient susceptibles d’être trop sensibilisées par des actes et des mots profondément évocateurs du milieu de la Dark Romance, bien qu’elle prenne un virage certain vers quelque chose de plus érotique encore. Tout s’y passe crescendo, plus ils se rapprochent, plus ils se plaisent, plus cela les effraie de ressentir de tels sentiments pour l’autre, et plus le danger autour d’eux ne va en s’accentuant ! Passé le début un peu long, on est pris dans la tourmente de cet univers.

Une romance qui a une fin, elle s’intègre dans une série mais le couple qui s’est formé dans ce tome, voit l’intégralité de leur histoire présentée ici. Souvent les Dark Romances sont proposées en plusieurs volumes, mais j’ai trouvé que ce tome unique sur eux, était plutôt bien construit, et très équilibré entre la part obscure de l’univers de la mafia, la condition particulière de vie du personnage féminin auprès de cet homme, et pour finir de leur histoire qui se construit. Les prochains tomes évoqueront d’autres personnages de ce monde que nous avons découvert ici.

The Moretti crime family #1 Début Sauvage
De J.L. Beck & C. Hallman
Auto-Editions
Numérique pages
Sortie le 05/01/2022


Série The Moretti crime family : 
Tome 1 : Début Sauvage (05/01/2022)
Tome 2 : à suivre
Tome 3 : à suivre

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