« Butterfly Dreams » de A. Meredith Walters

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Résumé :
Corin a vingt-cinq ans, une boutique qui marche bien et… une peur panique de mourir jeune. Chaque semaine lui apporte son nouveau lot de symptômes plus inquiétants les uns que les autres, jusqu’au jour où, persuadée d’avoir un problème cardiaque, elle intègre un groupe de soutien. C’est là qu’elle rencontre Beckett.
Beckett dont le cœur s’est arrêté un beau matin. Trois minutes. Trois minuscules minutes qui ont changé sa vie à jamais. Finis le saut à l’élastique, les matchs de foot endiablés et les voyages au bout du monde. Désormais, il est malade.
Mais, quand le destin projette ces deux âmes blessées l’une contre l’autre, c’est peut-être leur chance de réapprendre à vivre… et à aimer ?
Une bouleversante histoire d’amour et d’espoir.

 ★ Merci aux Editions Harlequin pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

Butterfly Dreams, c’est un coup  de coeur sur l’intégralité : d’abord ce fut la couverture que je trouve magnifique. Puis ce fut le titre que je trouve si beau et qui prend toute son sens quand on lit le livre. Ensuite le coup de coeur se confirme en lisant l’histoire et en découvrant deux personnages qui ont su me toucher et rendre ce roman si beau.

La particularité de l’héroïne qui fait d’elle un personnage un peu à part, tantôt paraissant un peu folle, la place un peu en dehors de la société. Elle côtoie peu de personnes et n’a de rapports approfondis avec personne. Elle est présentée comme étant étrange, bizarre et cette impression n’est pas veine car quelques caractéristiques la concernant : hypocondriaque, insociable, timide, peureuse la rendent ainsi bien différente. Son attitude de tous les jours s’en voit fragilisée, certains autour d’elle ont laissé tomber et ne souhaite plus la soutenir dans ses « délires » de maladies potentielles, tantôt un cancer, une tumeur, tantôt le coeur ou que sais-je encore.

Beckett c’est tout le contraire de Corin, il croque la vie à pleines dents, se joue d’elle en pratiquant des sports extrêmes. Son créneau, c’est le sport avec toutes les folies et défis possibles, il partage tout ça avec une superbe femme. Si Corin pense souffrir de maladie et ne profite pas de la vie, Beckett, lui se doit de changer son train de vie subitement car il a eu une crise cardiaque et qu’il souffre d’une maladie du coeur. Tous deux n’évoluent pas dans les mêmes sphères, et ils vont se rencontrer dans un groupe qui permet aux malades du coeur de parler de leur pathologie avec d’autres. Elle, peu à l’aise parmi toutes ces personnes qui ont eux une maladie déclarée, tente d’être discrète. Manque de bol, elle tombe sur cet homme qui l’a secouru quelques jours plus tôt et qui la reconnait. Beckett, c’est l’homme serviable, agréable, causant qui va vers les autres, Corin, c’est plutôt celle qui se cache dans un trou de souris et subit sa vie à coup de crises de panique qui ne la quittent pas !

Que font-ils ensemble, eux qui semblent être le contraire l’un de l’autre ? Pourra-t-elle vivre quelque chose avec quelqu’un qu’elle va de toute façon perdre ? Tant de questions qui provoquent de multiples émotions pour ces personnages. La folie et les peurs de Corin nous la rendent si attachante, cette peur de mourir, elle qui a vu ses deux parents mourir de maladies l’un après l’autre, ne la quitte pas, alors le moindre symptômes prend des proportions disproportionnées. Si elle peut attirer certaines réactions négatives qu’en à son comportement, de mon côté, je me suis sentie concernée par ses peurs et si elle peut exaspérée, ce ne fut pas le cas de mon côté. Ses angoisses sont compréhensibles quand on constate ce qu’elle a vécu et elle n’a jamais su trouver la personne qui saurait la soutenir suffisamment pour qu’elle puisse les vaincre.

J’ai eu des papillons dans le ventre à lire Corin et Beckett, la nature même de leurs sentiments, la façon dont ils s’expriment, la beauté de leur histoire, ce fut un plaisir de les suivre.
Corin est un personnage très intéressant, la façon dont elle a d’être éveille la curiosité. Elle semble à tout moment souffrir de quelque chose, cette fatalité qu’elle s’impose comme si elle était destinée à être emportée par une grave maladie dicte un peu sa vie et ses choix. Beckett est un personnage masculin qui ne peut nous faire craquer : il est mignon, attentionné, et malgré ce qu’il vit, il reste positif et tâche de se tourner vers d’autres activités ou personnes et ce pour continuer d’avancer. Tandis que l’un pense à la mort constamment, l’autre se refuse à croire qu’elle puisse l’emporter d’une minute à l’autre. Ensemble, ils vont avancer, péniblement au départ, mais au delà de leurs peurs, ils vont voir qui est l’autre, pour mieux se découvrir soit-même.

Une lecture que j’ai adoré, elle évoque tant de thèmes relatifs à la maladie, à la perte d’êtres chers, le deuil et l’acceptation de la maladie. Point d’égoïsme mais seulement un besoin de trouver le soutien pour vivre au delà de ces faits qui sont venus bouleverser leurs vies. Ils partageront plein de beaux moments de complicité, plein d’humour et de désinvolture tandis que l’auteure nous rappelle aussi que la maladie n’est pas loin et que les conséquences peuvent être lourde de conséquences. Des personnages touchants et attachants et une bien belle histoire, les papillons ont pris leur envol de bien des façons avec ce roman.

« Butterfly Dreams » de A. Meredith Walters
Editions Harlequin, collection &H le 10/05/2017 : 405 pages

NOTE : 5/5

pcc

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