« Le week-end » de Natasha Preston

le-week-end

Résumé :
« Ils pensent qu’ils sont invincibles. Ils pensent pouvoir faire et dire ce qu’ils veulent, sans jamais avoir à en assumer les conséquences. Ils ne m’ont pas laissé le choix. Il est temps pour eux de payer pour leurs péchés. » Une fête à la campagne, dans un chalet loin de tout, c’est exactement ce dont Mackenzie avait besoin. Peut-être aurait-elle attendu avec moins d’impatience ce week-end avec ses amis si elle avait su que, après une nuit aussi amusante qu’inoubliable, deux d’entre eux seraient retrouvés morts, sauvagement assassinés. Il n’y a aucune trace d’effraction, aucun signe de lutte, et les cinq survivants se suspectent les uns les autres. Quelqu’un ne dit pas la vérité. Et la première erreur de Mackenzie est de croire que ce cauchemar est terminé…

 ★ Merci aux Editions Hachette pour ce SP ★

☆ AVIS DE BELI ☆

J’avais adoré le précédent roman de l’auteure La cave, j’étais donc très curieuse de découvrir celui-ci. Il démarre fort avec cette bande d’adolescents qui vont passés quelques jours ensemble dans une cabane le temps d’un week-end. Un peu tendue comme ambiance, car tous ne s’entendent pas ! Moi qui m’attendais à vivre un huit-clos haletant, ils sont bien vite sortis de la cabane pour rejoindre leurs familles et mes attentes n’ont pas eu les réponses attendues.

Ce sont quelques amis qui décident de partir passer le week-end ensemble que nous allons suivre. Parmi eux, cinq sont amis fidèles depuis toujours, à eux viennent s’ajouter deux frères : l’un méprisé de tous, Josh mais il est le petit ami de l’une des filles et l’autre, Blake qui arrive au dernier moment pour passer du temps dans leur maison et avec son frère. La bande d’amis a toutefois bien l’intention de s’éclater malgré les animosités ! Mais tout tourne vite au cauchemar quand deux d’entres eux, sont retrouvés assassinés et que l’on constate que personne n’a pu pénétrer de l’extérieur. Le tueur était forcément à l’intérieur et c’est donc certainement l’un d’eux. Tous seront soupçonnés, tous auront un mobile valable pour commettre ces meurtres. Qui parmi eux est le coupable ?

Dans ce roman nous avons l’unique narration du personnage féminin, Mackenzie. C’est à travers elle, que nous allons suivre toute cette histoire. Mackenzie n’a pas envie de croire que ses amis fidèles aient pu commettre cet acte et a aussi toute confiance en Blake, elle va donc mener son enquête. Ces meurtres fait remonter à la surface un accident qui a emporté deux de leurs amies dans le passé, plus elle en apprend, plus la coïncidence semble inopportune. Les secrets des uns et des autres se dévoilent et tous semblent être des suspects possible. Le doute assaille Mackenzie sur ses amis, jamais toutefois sur Blake dont elle s’est rapprochée. Mais elle est court circuitée dans ses marches de manoeuvres car elle reçoit des sms d’avertissements et de menace.

Les animosités, les reproches, les remarques sous jacente, tout le monde semble changer ! Face à la suspicion, chacun d’eux réagit à sa manière, mais souvent en total contradiction avec ce qu’il est. C’est ainsi que Mackenzie va voir ses amis se comporter de manière fuyante, ou encore agressive et menaçante. Elle ne sait plus en qui croire, et le moindre indice la porte à croire en la culpabilité possible de l’un d’eux. Cette aura de suspicion et de doute constant provoque bien des soucis, et le danger semble être constamment présent autour d’elle. Si elle venait à découvrir la vérité, elle pourrait disculper Blake, ne plus être considérée comme une suspecte et savoir qui a fait du mal à sa meilleure amie, mais cela la met elle aussi en porte à faux, au devant de la scène et le criminel risque de ne pas apprécier sa démarche.

Cette auteure aime proposer des romances, mettant en avant des adolescents dans un contexte  de suspens, où le lecteur est demandeur de réponses quand à l’intrigue proposée. Là-dessus, je dirai qu’ici encore, nous en sommes demandeurs mais cela manquait profondément d’intensité en comparaison à l’ambiance lourde et pesante proposée dans La cave. C’est ainsi que même si nous voulons savoir qui a fait quoi et aussi pourquoi, le récit manque de profondeur et pas une seule fois, je n’ai été tenue en haleine. L’ensemble est assez plat et ce manque d’émotions ressenties ne nous permet pas de nous attacher aux personnages.

L’auteure s’est vraiment concentrée sur l’enquête, sur la découverte de chacun des secrets des personnages. Tous ont des choses à cacher, tous semblent déstabilisés par la situation et dévoilent ainsi d’autres aspects de leur personnalité. Les sentiments sont mis à mal car Mackenzie vient à soupçonner chacun de ses amis, et c’est quelque chose de très dérangeant. Elle a toujours dans l’idée qu’une autre personne est pue agir, en dehors de leur groupe. Elle est partageait entre sa fidélité et la confiance qu’elle a pour eux, et aussi ce nouvel arrivé : Blake, dont elle va se rapprocher sans l’avoir préméditer.

La fin par contre suggère une suite… mais je n’ai pas trouvé d’informations allant dans ce sens pour l’instant. S’il devait se finir ainsi, cela serait étrange et si on lit le roman jusqu’au bout, c’est pour avoir des réponses, et si on en a, l’auteure créé une ouverture et je pense donc qu’une suite doit être prévue. C’est vraiment à ce moment-là que l’on se rend compte, que la manipulation est de mise et qu’elle peut régir leur avenir. Un roman qui ne m’a pas totalement convaincu, il manque d’intensité par rapport à l’histoire qui s’y déroule. Je suis donc un peu déçue de ma lecture, malgré cela je continuerai de découvrir les romans de cette auteure, car elle a démontré qu’elle pouvait vraiment nous tenir en haleine et j’ai envie de lire cela de nouveau.

« Le week-end » de Natasha Preston
Editions Hachette Jeunesse le 28/02/2018 : 372 pages

NOTE : 3,5/5

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>